Séismes en Turquie et en Syrie : course contre la montre pour retrouver des survivants

Le temps presse pour les secouristes qui tentent toujours de retrouver des survivants en Turquie et en Syrie, deux jours après les terribles séismes, dans des conditions rendues difficiles par le froid.

Un bébé de deux mois a été sauvé après avoir passé 29 heures sous des décombres, dans la province de Hatay, dans le sud de la Turquie.

Dans certaines zones sinistrées, les secours se font attendre. La faute à des routes détruites ou saturées de véhicules. En attendant, les habitants cherchent des survivants sans relâche, avec peu de moyens.

La route qui mène à la ville turque d'Antakya (l'ancienne Antioche), dans la province de Hatay particulièrement touchée, est encombrée de camions d'aide, d'engins de chantiers et d'ambulances qui slaloment entre les voitures des particuliers qui fuient.

La ville est à terre, noyée dans un épais nuage de poussière due aux engins de déblaiement qui fouillent les décombres. A perte de vue, ce ne sont qu'immeubles effondrés ou partiellement écroulés. Même ceux qui tiennent encore sont profondément lézardés et personne n'ose y rester. "Antakya est finie", répètent les habitants.

L'appel des Casques blancs en Syrie

Les Casques blancs, les secouristes des zones rebelles en Syrie, ont imploré mercredi la communauté internationale d'envoyer des équipes les aider, dans une course contre la montre pour sauver les personnes coincées sous les décombres après un séisme meurtrier.

"Nous demandons à la communauté internationale d'assumer ses responsabilités à l'égard des victimes civiles. Il faut que des équipes internationale de sauvetage entrent dans nos régions", a affirmé à l'AFP le porte-parole des Casques blancs, Mohammad al-Chebli.

"C'est une véritable course contre la montre, des gens meurent toutes les secondes sous les décombres", a-t-il ajouté.

Les Casques blancs, qui s'appuient sur des années d'expérience acquises pendant la guerre en Syrie, constituent le fer de lance des opérations de secours dans le nord du pays tenu par les rebelles à la suite du séisme.