Séisme en Syrie, Nouvelle-Zélande, Tunisie, États-Unis : les informations de la nuit

Séismes en Turquie et en Syrie : Damas ouvre deux nouveaux points de passage frontaliers. Alors que les appels s’étaient multipliés ces derniers jours à ce sujet, la Syrie a accepté d’ouvrir les points de passage de Bal Al-Salam et Al Ra’ee pour une période de trois mois, a fait savoir lundi le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. Cette décision doit permettre d’accélérer l’arrivée de l’aide humanitaire dans les régions dévastées par le tremblement de terre du 6 février qui a fait plus de 35 000 morts dans les deux pays, selon un dernier bilan. Avant le séisme, la quasi-totalité de l’aide cruciale pour plus de 4 millions de personnes vivant dans les zones rebelles du nord-ouest de la Syrie était acheminée à partir de la Turquie par le poste frontière de Bab Al-Hawa, dans le Nord-Ouest, jusqu’à ce jour le seul point de passage opérationnel. À Jindires et Afrin, deux des villes les plus touchées par le séisme, des habitants “piégés sous les décombres ont lentement péri”, faute d’accès à l’aide internationale, note l’envoyée spéciale du New Yorker en Syrie, Jane Ferguson. Et ce “alors même que plusieurs points de passage frontaliers avec la Turquie se trouvent à moins d’une demi-heure de route de la zone sinistrée syrienne”. Avant l’accord annoncé ce lundi, le régime de Damas s’était toujours opposé aux opérations humanitaires transfrontalières, les dénonçant comme une violation de sa souveraineté.

Tempête en Nouvelle-Zélande : l’état d’urgence déclaré. Le gouvernement néo-zélandais a pris cette décision mardi alors que le pays fait face à une violente tempête qui a privé des dizaines de milliers de foyers d’électricité et entraîné des inondations et des glissements de terrain. Cet “événement météorologique sans précédent”, selon les autorités, s’est traduit dans la nuit de lundi à mardi par des vents violents et d’abondantes précipitations sur l’île du Nord. “Les dégâts sont considérables à travers le pays”, a déploré le Premier ministre, Chris Hipkins, lors d’une conférence de presse à Auckland. Certains habitants se sont retrouvés totalement isolés, les routes étant coupées à la suite de glissements de terrain ou d’inondations. Au point que les services d’urgence ont parfois dû secourir les habitants en hélicoptère ou par bateau, raconte le New Zealand Herald.

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