Le Royaume-Uni s’engage à fournir à l’Ukraine ses chars modernes “Challenger 2”

“Lors d’une conversation avec le Premier ministre, Rishi Sunak, je l’ai remercié pour cette décision. Celle-ci va non seulement nous rendre plus fort sur le champ de bataille, mais aussi envoyer le bon signal à nos autres partenaires.”

C’est à travers cette déclaration, confié à son compte Twitter, que le président de l’Ukraine Volodymyr Zelensky a annoncé la plus importante nouvelle miliaire de la journée.

Le Royaume-Uni s’est engagé à envoyer des chars de combat à Kiev, et plus précisément “un escadron de 14 blindés [12 selon d’autres sources] de modèle ‘Challenger 2’ qui arriveront en Ukraine dans les semaines à venir” affirme The Daily Telegraph. Quatre de ces chars devraient être envoyés immédiatement.

“Le Challenger 2 est un tank conçu pour attaquer d’autres tanks, et il a été employé par l’armée britannique depuis 1994 dans des pays comme la Bosnie, le Kosovo, ou l’Irak”, précise ensuite le quotidien londonien.

S’agit-il de ce type de “chars modernes” que l’Ukraine réclamait à ses alliés depuis des semaines pour reprendre la contre-offensive sur le terrain ?

Du côté du New York Times, en tout cas, on estime que cette annonce constitue un véritable tournant qui met fin “à la résistance des Occidentaux à envoyer à l’Ukraine certaines de ses armes les plus puissantes”.

En effet, le média américain estime que la décision du Royaume-Uni “devrait faire monter la pression sur l’Allemagne, pour qu’elle s’engage à envoyer ses chars ‘Leopard 2’ en Ukraine, ou du moins, pour qu’elle permette à d’autres pays européens qui possèdent ces chars allemands de les donner à l’Ukraine”.

Une référence à la Pologne, qui a déclaré qu’elle serait disponible à envoyer ses ‘Leopard 2’ vers Kiev, mais qui a dit qu’elle nécessitait au préalable du feu vert de la part de Berlin.

De son côté, l’Allemagne a toujours déclaré qu’elle ne souhaitait pas être le premier pays européen à envoyer des tanks modernes vers l’Ukraine.

L’annonce de Londres, espère-t-on donc du côté de Kiev, pourrait enclencher un effet domino, poussant d’autres pays à envoyer leurs chars lourds sur le terrain du conflit.

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