Royaume-Uni, gaz, échecs et Lune : les informations de la nuit

Duel Liz Truss - Rishi Sunak pour le 10 Downing Street. Après une série de cinq votes au sein du parti conservateur, l’ancien ministre des finances et l’actuelle ministre des affaires étrangères sont les deux derniers candidats en lice pour le poste de premier ministre. Environ 160 000 « Tories » vont désormais désigner le successeur du démissionnaire Boris Johnson. Deux débats télévisés devraient les aider à faire leur choix. Le résultat du vote par correspondance sera connu le 5 septembre. Le Daily Telegraph place Liz Truss en tête de la course. Aucun autre candidat n’a obtenu autant de voix qu’elle lors du vote de mercredi et les bookmakers en font la favorite même si Rishi Sunak a le plus de soutiens (137) à l’issue des cinq votes, note le quotidien conservateur. Le Telegraph remarque par ailleurs que le duel est bien plus serré que quand Boris Johnson ou Theresa May visaient le 10 Downing Street. L’une des principales différences entre les deux conservateurs, qui revendiquent chacun leur filiation avec Margaret Thatcher, concerne la baisse d’impôts dans le climat économique du moment. Liz Truss a promis une réduction immédiate. Rishi Sunak préfère attendre face au risque de récession.

La Commission européenne demande des économies de gaz. 40 % de la consommation européenne de gaz venaient de Russie avant l’invasion de l’Ukraine, rappelle Le Soir. La pénurie menace alors que l’entretien du gazoduc Nord Stream 1 se termine et que Vladimir Poutine va décider si son pays continuera à alimenter ou non le continent, en particulier l’Allemagne. Dans l’hypothèse d’un « scénario du pire », la Commission européenne a suggéré mercredi 15 % d’économie de la consommation lors des dix prochains mois. « Personne ne se berce d’illusions : en dépit des efforts qui sont faits pour diversifier les sources d’approvisionnement de l’UE – les importations de Norvège, d’Algérie, d’Azerbaïdjan et de gaz naturel liquéfié en provenance des Etats-Unis ou du Qatar ont augmenté de 35 milliards de m3 depuis le début de la guerre –, il est rigoureusement impossible de remplacer purement et simplement les 155 milliards de m3 que la Russie livrait à l’Europe par du gaz venant d’ailleurs », insiste Le Soir.

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