Rivière, Vacher, Soleilland... : ces affaires criminelles qui ont fait évoluer la justice

Tout semble calme à Aunay-sur-Odon (Calvados), en ce mercredi 3 juin 1835, à l’heure du déjeuner. Soudain, Pierre Rivière, un cultivateur âgé de 20 ans, fait irruption dans la maison familiale. Il brandit une serpe. Sa grand-mère paternelle tente de l’arrêter, en vain. Il égorge sa mère enceinte, sa sœur Victoire, âgée de 18 ans, son frère Jules, 7 ans et demi, et s’enfuit. Le 2 juillet au matin, après des semaines d’errance, il est interpellé près de Caen.

Après avoir évoqué une injonction divine, il tente de justifier ses actes par son passé. Né d’un mariage arrangé ayant permis à son père d’éviter d’être enrôlé dans l’armée, il a souffert des conflits parentaux et a voulu venger son père de la tyrannie exercée par sa mère.

Le parricide étant le summum du crime, il est d’abord condamné à mort le 16 novembre 1835. Mais après une expertise médicale qui conclut à l’aliénation mentale, il est gracié par le roi Louis-Philippe. Sa peine est commuée en réclusion à perpétuité. Il se suicidera en prison quatre ans plus tard.

Nous sommes à la fin des années 1890 dans le sud-est de la France. Depuis plusieurs années le pays est terrorisé par une série de crimes abominables et non élucidés. Y aurait-il un « Jack l’éventreur » français ? Les victimes : de jeunes filles ou garçons, appartenant au monde paysan. Jusqu’à ce 20 juin 1897, lorsqu’un fait divers attire l’attention du juge Emile Fourquet, qui vient de prendre ses fonctions à Belley, dans l’Ain. Le corps affreusement mutilé d’un (...)

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