Rififi chez LFI

C’est une tragi-comédie en trois actes que La France Insoumise nous a proposé. Premier acte, samedi, lors de l'Assemblée représentative de LFI à Paris. La composition des différents pôles de la direction a été annoncée aux 160 cadres et militants présents. Sans surprise, Manuel Bompard, devrait en garder la tête, après le retrait en septembre d'Adrien Quatennens.

Plusieurs jeunes partisans de Jean-Luc Mélenchon comme Bastien Lachaud, Paul Vannier ou Antoine Léaument en font partie, alors que des figures du parti comme les députés Alexis Corbière, Clémentine Autain, François Ruffin ou encore Eric Coquerel ont été «éconduits».

Autain postulait pour le pôle communication

Proche de Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard a expliqué vouloir éviter «l’affrontement entre une majorité et des minorités». Deuxième acte, dimanche. Clémentine Autain, qui avait déjà protesté samedi contre ce fait du Prince, tape fort dans une interview en une de Libération. «Les militants n’ont pas eu voix au chapitre alors qu’ils devraient être les acteurs principaux du mouvement. La direction a été choisie par cooptation, ce qui favorise les courtisans et contribue à faire taire la critique», explique-t-elle. La députée avait déjà déclaré auprès de «Libération», qu’elle avait postulé pour le pôle communication, mais que la place était prise par Sophia Chikirou, personnalité proche de Jean-Luc Mélenchon, dont elle est la directrice de communication. Dans cette même interview, Clémentine Autain souligne...


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