Yahoo Actualités Reprise en main à Brasília après les émeutes des bolsonaristes
Dans la capitale brésilienne, environ 1 200 personnes avaient été arrêtées, lundi 9 janvier, au lendemain de l’assaut des partisans de l’ex-président Jair Bolsonaro contre le Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême à Brasília, rapporte O Globo.
Ils “voulaient juste un coup d’État et il n’y aura pas de coup d’État”, a assuré lundi le président Luiz Inácio Lula da Silva, qui avait convoqué une réunion avec les gouverneurs au palais du Planalto, indique Folha de São Paulo.
Selon le journal, Lula a également critiqué l’armée brésilienne, qui a permis aux militants bolsonaristes d’occuper des zones proches de ces lieux de pouvoir, avec des revendications antidémocratiques. Et il a ajouté qu’“aucun général ne s’est manifesté” pour s’y opposer.
Lula invité à Washington
Lula s’est entretenu lundi “avec Joe Biden et d’autres dirigeants étrangers à propos des actes terroristes” survenus la veille, et “a reçu des messages de solidarité et de rejet du coup d’État”, écrit le Jornal do Brasil.
Le président des États-Unis accueillera son homologue brésilien à Washington en février, a annoncé lundi la Maison-Blanche, comme le relate Politico. La nouvelle est survenue “quelques heures après que M. Biden et ses homologues mexicain et canadien ont publié une déclaration dans laquelle ils s’engageaient à soutenir le dirigeant récemment élu du pays”, relève le site d’information américain.
Bolsonaro hospitalisé aux États-Unis
Jair Bolsonaro, qui a condamné du bout des lèvres “les pillages et l’invasion des bâtiments publics” six heures après les assauts, a, lui, été hospitalisé aux États-Unis en raison de “douleurs abdominales”, a fait savoir lundi son épouse, citée par le Jornal do Brasil. Le couple était parti en Floride le 30 décembre 2022, deux jours avant l’inauguration de son successeur.
Au Brésil, lundi en fin de journée, “malgré la pluie”, des manifestants se sont rassemblés dans le centre-ville de Rio de Janeiro pour protester contre les invasions des bâtiments du Congrès, du palais présidentiel et du siège de la Cour suprême, raconte O Dia.
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