Renault va produire des batteries moins chères sans passer par la Chine

Le groupe Renault fait évoluer sa stratégie en matière de batteries haute tension dans le bon sens. Jusqu’à présent, toutes les voitures électriques de Renault sont équipées de batteries avec la chimie dite NMC (Nickel Manganèse Cobalt). Si ces batteries offrent le meilleur rendement énergétique, elles sont plus chères que les batteries LFP (Lithium Fer Phosphate). Depuis, les batteries LFP ont énormément progressé et sont devenues une alternative solide pour démocratiser la voiture électrique sans faire de compromis sur l’autonomie des modèles.

Avec une batterie qui représente jusqu’à 30 % du coût du véhicule électrique, tout gain sur le coût de la batterie n’est pas neutre pour le constructeur et le client final. Le groupe Renault, à travers sa filiale Ampère, vient d’officialiser l’arrivée des batteries LFP dans la stratégie du groupe. Et c’est une « révolution » selon le communiqué de presse du 1ᵉʳ juillet 2024, mais pourquoi ?

Une nouvelle chimie, mais surtout une nouvelle intégration dans la voiture

Renault a déjà beaucoup progressé sur la question des batteries, même si l’évolution n’est pas toujours visible pour le grand public, car particulièrement technique. Pour ceux qui ne connaissent pas le fonctionnement : plusieurs cellules de batterie NMC sont encapsulées dans des modules, qui sont ensuite eux-mêmes intégrés dans le pack batterie.

batterie Verkor pour Renault // Source : Raphaelle Baut pour Numerama
batterie Verkor pour Renault // Source : Raphaelle Baut pour Numerama

Module de batterie Verkor pour Renault // Source : Raphaelle Baut pour Numerama

Renault a réussi à réduire le nombre de modules nécessaires pour constituer les batteries de ses modèles récents (Scénic,

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Crédits photos de l'image de une : Concept Renault Twingo électrique (2026) // Source : Renault