Remaniement : Élisabeth Borne aurait refusé de devenir ministre des Armées malgré la proposition d'Emmanuel Macron, suivez notre direct

La nomination du nouveau gouvernement pourrait avoir lieu d'ici la fin de semaine. En attendant, le nouveau Premier ministre Gabriel Attal s'est rendu dans un commissariat, aux côtés de Gérald Darmanin. Suivez notre live.

L'ancienne Première ministre Élisabeth Borne aurait refusé un poste dans le futur gouvernement, dont l'annonce pourrait être faite d'ici la fin de semaine (Photo JULIEN DE ROSA / AFP)
L'ancienne Première ministre Élisabeth Borne aurait refusé un poste dans le futur gouvernement, dont l'annonce pourrait être faite d'ici la fin de semaine (Photo JULIEN DE ROSA / AFP)

Au lendemain de la nomination de Gabriel Attal comme Premier ministre, les premières rumeurs circulent concernant la composition de son nouveau gouvernement, qui ne devrait toutefois pas intervenir avant la fin de la semaine.

Le locataire de Matignon a dîné mardi soir avec le président de la République pour évoquer les premières pistes pour la composition du nouveau gouvernement. Parmi les pistes évoquées : le maintien de Gérald Darmanin à l'Intérieur, une possible entrée de Claire Chazal au gouvernement ou encore une recomposition de certains ministères avec par exemple la fusion entre l'Éducation nationale et l'Enseignement supérieur et la recherche, ou entre l'Écologie et l'Énergie.

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    Ce qu'il faut retenir :

    - Au lendemain de sa nomination à Matignon, Gabriel Attal se penche sur la composition de son gouvernement qu'il a évoquée durant un dîner avec Emmanuel Macron. Il pourrait être dévoilé d'ici la fin de semaine.

    - Selon BFMTV, Élisabeth Borne a refusé le poste de ministre des Armées, que lui a proposé le chef de l'État en début de semaine. Elle a annoncé son intention de redevenir députée.

    - Parmi les noms évoqués pour entrer au gouvernement, celui de Claire Chazal et de Stéphane Bern circulent pour devenir ministre de la Culture. Un poste que l'ancienne présentatrice du JT de 20h sur TF1 aurait déjà refusé en 2018, rapportait Le Parisien.

    - Si des départs sont évoqués, certains poids lourds sont quasiment assurés de rester. C'est notamment le cas de Gérald Darmanin, rapporte BFMTV et de Bruno Le Maire, selon Le Parisien. Malgré leur opposition à la nomination de Gabriel Attal, leur poids politique inciterait à les maintenir à leurs postes.

    - Un gouvernement qui pourrait être resserré, et ne comporter que 12 à 15 ministres de plein exercice, sans compter les secrétaires d'État, rapporte de son côté Europe 1.

  • Borne aurait refusé d'entrer au gouvernement

    Selon BFMTV, l'ancienne Première ministre aurait refusé un poste dans le futur gouvernement, dont l'annonce pourrait être faite d'ici la fin de semaine. La chaîne d'informations en continu affirme qu'Élisabeth Borne a refusé le poste de ministre des Armées, proposé par le chef de l'État lors de leurs entretiens en début de semaine. Une offre qui aurait été faite alors qu'Emmanuel Macron n'avait pas encore décidé qui il allait nommer à Matignon, précise toutefois BFMTV.

    Le poste était jusqu'à présent occupé par Sébastien Lecornu, un temps pressenti à Matignon. Lors de son discours de passation de pouvoir, l'ex-Première ministre a expliqué avoir l'intention de redevenir députée du Calvados, où elle a été élue en 2022, sans jamais pouvoir siéger.

  • "Pas de société sans règles et sans ordre"

    À l'issue de sa visite dans un commissariat du Val d'Oise, Gabriel Attal a tenu à mettre en avant la sécurité. "À Ermont comme partout en France vivent des Français qui aspirent à l'ordre et la tranquillité. Les Français sont dans l'attente que nous poursuivions cet effort absolu pour leur sécurité (...) Il n'y a pas de sécurité sans police, pas d'ordre républicain sans notre police, je suis venu le rappeler (...) Je ne conçois pas de société sans ordre et sans règles. C'est l'affaire des familles, de l'école, de la société dans son ensemble", a notamment affirmé le nouveau Premier ministre.

    Un discours qui fait écho à celui du chef de l'État en juillet dernier, à l'issue des émeutes suite à la mort du jeune Nahel, qui avait martelé "ordre, ordre, ordre".

  • Attal en visite dans un commissariat

    Deuxième visite officielle comme Premier ministre pour Gabriel Attal, ce mercredi dans un commissariat du Val-d'Oise. Accompagné du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, il a pu échanger avec des fonctionnaires de police. Après avoir écouté leur parcours professionnel, il les a remercié "pour leur travail au quotidien au service de la sécurité de nos concitoyens".

  • La maire de Romans-sur-Isère au gouvernement ?

    Les rumeurs se multiplient à l'approche de la nomination du gouvernement. Selon Le Figaro, la maire de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, pourrait faire partie de la prochaine équipe gouvernementale. Son nom a été mis sur le devant de la scène avec la mort du jeune Thomas à Crépol dont les agresseurs présumés sont originaires de sa commune.

    Interrogée dans de nombreux médias sur la tragédie, elle a tenu des propos qui lui ont valu des menaces de mort. Elle avait fustigé la délinquance dans le quartier de la Monnaie, d’où seraient originaires certains des agresseurs de la victime, et appelé à "se mettre autour de la table et à travailler autrement", en estimant que la délinquance trouvait "ses racines dans la radicalisation" et le "trafic de drogue".

    Plus récemment, elle avait vanté les prises de position de ministre de Gabriel Attal. "Il est en train de prendre le taureau par les cornes. J’ose le dire et lui faire confiance pour remettre de l’ordre dans la maison", déclarait-elle à VA, avant de féliciter le nouveau Premier minsitre sur X. De là à y voir un acte de candidature déguisé...

  • Attal, un "baby Macron" pour la presse internationale

    La nomination de Gabriel Attal à Matignon n'a pas échappé à la presse étrangère. Pour les quotidiens britanniques The Guardian et Financial Times, Gabriel Attal n’est autre qu’un "baby Macron", tandis que le quotidien conservateur allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung décrivait le chef du gouvernement comme « un clone de Macron », relève le HuffPost.

  • Bruno Le Maire maintenu ?

    Le ministre de l'Économie devrait conserver son ministère, rapporte Le Parisien. Selon plusieurs journalistes, il s'est pourtant, avec Gérald Darmanin, opposé à la nomination de Gabriel Attal à Matignon. "Bruno Le Maire n'a pas envie de bosser pour un gamin de 34 ans", a confié à BFMTV un membre de la majorité proche de l'actuel ministre de l'Économie. "Il n'est pas du tout mûr", ajoute un conseiller de Bercy auprès du média. Tous deux devraient donc rester en poste.

    Le nom de Bruno Le Maire a également circulé pour prendre la tête de liste aux élections européennes, prévues le 9 juin prochain.

  • Attal aux côtés de Darmanin dans un commissariat

    Pour son deuxième déplacement de Premier ministre, Gabriel Attal a choisi un commissariat du Val-d'Oise, où il est attendu cet après-midi aux côtés du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, qui devrait conserver son poste.

    Une image des deux ministres côte-à-côte qui pourrait avoir pour objectif d'aplanir les supposées tensions entre les deux hommes. Plusieurs médias dont BFMTV rapportent que Gérald Darmanin s'est opposé à la nomination de Gabriel Attal comme Premier ministre.

  • Attal nomme ses collaborateurs

    En attendant de nommer son gouvernement, Gabriel Attal a nommé ses collaborateurs à Matignon, rapporte un journaliste politique de France Inter. Parmi eux, son directeur de cabinet Emmanuel Moulin, ex-patron du Trésor, un proche de Bruno Le Maire et Alexis Kohler, rapporte France 24.

  • Qui pour devenir ministre de la Santé ?

    Qui sera le cinquième ministre de la Santé du second quinquennat Macron ? Parmi les favoris à ce poste, le maire de Reims Arnaud Robinet, qui a rappelé ses ambitions sur Sud Radio mais assure toutefois ne "pas avoir été appelé".

    Un domaine qu'il connaît bien puisque ce membre du parti Horizons d'Edouard Philippe, est praticien hospitalier de métier, mais aussi président de la FHF, la Fédération hospitalière de France.

    Parmi les autres noms évoqués, celui de son prédécesseur à la FHF, Frédéric Valletoux, également député Horizons, qu'Emmanuel Macron avait envisagé de nommer en remplacement de François Braun, avant de finalement nommer Aurélien Rousseau, selon Le Monde.

    Parmi les autres noms évoqués, ceux du député LR Philippe Juvin, chef de service des urgences de l'hôpital Pompidou, de Stéphanie Rist députée et rhumatologue de profession, circulent également pour le poste.

    Depuis le début de son deuxième quinquennat, Emmanuel Macron peine à conserver son ministre de la Santé. Première nommée, Brigitte Bourguignon ne reste en poste qu'un mois et demi. Battue aux législatives, elle est contrainte de démissionner. Son successeur, François Braun, reste à peine plus d'un an, et fait les frais du rameniement de juillet 2023. Aurélien Rousseau le remplace, et claque la porte cinq mois plus tard, en raison de son opposition à la loi Immigration. Agnès Firmin-Le Bodo assure alors l'intérim, mais ne devrait pas rester en poste, entre accusation de conflits d'intérêts et visite polémique dans un institut opposé à l'IVG.

  • Qui pourrait entrer au gouvernement ?

    Si le maintien de Gérald Darmanin semble acquis, et que certains comme Éric Dupond-Moretti (Justice) ou Amélie Oudéa-Castera (Sports) ne semblent pas menacés, certains postes devraient changer de titulaire. Claire Chazal ou Stéphane Bern sont cités pour le ministère de la Culture, mais d'autres noms circulent également, sans toutefois être rattachés à un ministère.

    Parmi eux, on peut citer la députée Maud Bregeon, proche de Gérald Darmanin, et dont le nom avait circulé pour entrer dans le précédent gouvernement, comme porte-parole notamment.

    Autre nom évoqué, celui de Guillaume Kasbarian, président de la commission des sAffaires économiques et à l'origine de la loi Anti-squat, très critiquée par les associations d'aide au logement. À l’Assemblée nationale, la gauche avait vivement critiqué "une loi d’extrême droite". "Plutôt que loger, vous préférez réprimer", s’était insurgé l’écologiste Aurélien Taché. La sénatrice socialiste Marie-Noëlle Lienemann a quant à elle dénoncé "une offensive contre les locataires et contre les plus démunis".

    Patrice Vergriete, actuel ministre du Logement, pourrait quitter son poste après avoir émis des réserves sur la loi Immigration fin 2023, sans toutefois démissionner. La nomination de Guillaume Kasbarian à ce poste pourrait susciter un vive colère des oppositions et des associations d'aide au logement.

    Florent Boudié, rapporteur de la loi Immigration, pourrait également entrer au gouvernement, rapporte La Voix du Nord.

  • Vers un gouvernement resserré ?

    Les contours du futur gouvernement étaient au menu du dîner entre Gabriel Attal et Emmanuel Macron, qui s'est déroulé mardi soir à l'Élysée. Selon BFMTV, les deux hommes ont évoqué un "objectif de resserrement" du nombre de ministres.

    Évoquer l'objectif ne signifie pas forcément l'atteindre. En effet, une telle ambition avait été évoquée en 2022, sans toutefois se concrétiser puisque le précédent gouvernement comptait 39 membres: 17 ministres, 14 ministres délégués et 8 secrétaires d'État.

    Parmi les pistes évoquées pour parvenir à ce resserrement, une fusion entre certains ministères : l'Éducation nationale qui engloberait l'Enseignement supérieur ou encore un portefeuille qui réunirait l'Énergie et l'Écologie.

    Selon Europe 1, un gouvernement de 12 à 15 ministres serait souhaité. Un nombre qui ne prendrait pas en compte les secrétaires d'E

  • Claire Chazal ou Stéphane Bern ministres ?

    Le poste de ministre de la Culture devrait figurer parmi les postes à pourvoir, notamment après la prise de position de l'actuelle titulaire du poste, Rima Abdul-Malak, contre la loi immigration. Pour la remplacer, deux noms sont fréquemment évoqués, issus de la société civile.

    Celui de la journaliste Claire Chazal, 67 ans et ancienne présentatrice du 20H de TF1, est notamment évoqué pour occuper le poste par Le Figaro. En 2018, elle aurait déjà refusé le poste de ministre de la Culture, rapportait Le Parisien, préférant se consacrer à ses émissions sur France 5. C'est Franck Riester qui avait été nommé à ce poste.

    Selon Le Parisien, elle entretiendrait une certaine proximité avec Brigitte Macron, avec qui elle échangeait des textos, rapportait le quotidien en 2019, au sujet de la suppression de son émission sur France 5.

    Autre nom évoqué pour remplacer Rima Abdul-Malak, celui de Stéphane Bern, 60 ans, également issu de la télévision et proche du couple présidentiel. L'animateur connaît déjà le chef de l'État puisqu'il est chargé depuis septembre 2017 par Emmanuel Macron d'une mission pour établir une liste des monuments et des bâtiments en péril et identifier les trésors méconnus du patrimoine français.

    Récemment, il s'est distingué en s'opposant publiquement à la destruction du Pavillon des Sources de Marie Curie, finalement suspendue par le ministère de la Culture. Les deux personnalités évoquées pour devenir ministre de la Culture sont décrites comme proches du couple présidentiel, rapportait Le Monde en 2017.

  • Darmanin parti pour rester ?

    L'avenir de Gérald Darmanin au coeur des interrogations. Poids lourd du gouvernement, le poste de ministre de l'Intérieur sera au coeur de la suite du quinquennat avec notamment l'organisation de la sécurité des Jeux olympiques.

    Mais selon plusieurs journalistes, Gérald Darmanin fait partie des ministres à s'être opposé à la nomination de Gabriel Attal à Matignon, de quoi interroger sur son maintien en poste. Mais le ministre de l'Intérieur a fait part de son intention de rester à son poste, lors d’un point presse à l'issue de l'installation officielle de la nouvelle patronne de la DGSI. "Je pense que chacun a vu que je n’avais pas fini ma mission à l’Intérieur, et que je ne suis pas homme à me dérober" a-t-il lancé.

    Un point presse au cours duquel le ministre de l'Intérieur pourrait bien avoir lancé une pique à l'adresse de Gabriel Attal : "Moi je suis un homme d’honneur, un homme de devoir. Et vous savez de là d’où je viens, de province, d’une famille populaire, on aime bien terminer ce qu’on fait", a lancé Gérald Darmanin. Une phrase que certains interprètent comme une pique à destination de Gabriel Attal, qui sera resté moins de six mois au ministère de l'Éducation nationale. Selon BFMTV, Gérald Darmanin est assuré de rester en poste.

  • Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré aux rumeurs d'entrée au gouvernement. Sa nomination n'est pas attendue avant la fin de la semaine, mais de premiers noms commencent à circuler.