Yahoo Actualités Gabriel Attal Premier ministre : la nomination d’un « baby Macron » vue par la presse internationale
Jeunesse, ascension express, possible successeur de Macron à qui il est comparé… : la presse internationale dresse le portrait – et les missions – de Gabriel Attal.
POLITIQUE - « Gabriel Attal, un clone de Macron. » La presse internationale partage un même constat, ce mercredi 10 janvier, au lendemain de la nomination du Premier ministre français. De son profil, les titres étrangers retiennent sa jeunesse, son ascension express, sa popularité et sa ressemblance avec Emmanuel Macron.
Pour les quotidiens britanniques The Guardian et Financial Times, Gabriel Attal n’est autre qu’un « baby Macron », tandis que le quotidien conservateur allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung décrivait le chef du gouvernement comme « un clone de Macron ».
El Mundo évoque un Premier ministre « à l’image » du chef de l’État. « Il est l’un des fidèles du président, avec un profil très similaire au sien : précoce et brillant, charismatique, très habile en communication et avec une carrière fulgurante », décrit la correspondante à Paris du quotidien espagnol.
Attal « favori » pour succéder à Macron en 2027 ?
Le parcours de Gabriel Attal, « l’enfant prodige », selon la Une de l’autre grand quotidien espagnol El Pais, est au cœur des attentions des journaux européens, de ses débuts socialistes au porte-parolat sous Jean Castex, puis au Budget et à l’Éducation, où son action est détaillée. « Attal s’est immédiatement imposé en jouant la carte de l’autorité » note Il Corriere della Sera, en évoquant l’interdiction de l’abaya. Puis il « a pris de nouvelles mesures contre le harcèlement, se disant lui-même victime au lycée, et a continué son combat pour refonder l’école – et se forger un profil d’éventuel nouveau Macron », insiste-t-on en Italie.
Car c’est bien ainsi que la presse internationale analyse la promotion de Gabriel Attal, celle d’un successeur potentiel à Emmanuel Macron et qui a damé le pion au « vétéran » Bruno Le Maire et à Gérald Darmanin qui « n’a jamais caché ses ambitions », note El Mundo. « Produit de l’élite française et avec un profil similaire à celui d’Emmanuel Macron, Attal est le favori des sondages pour lui succéder » en 2027, s’avance même la journaliste du titre espagnol.
Bien que moins affirmatif, le New York Times envisage néanmoins le même destin : « Monsieur Macron avait 39 ans quand il a mis à mal l’univers politique français pour devenir le plus jeune président de l’histoire française. Monsieur Attal, allié loyal du président depuis qu’il a rejoint sa campagne en 2016, en aura 38 lors de la prochaine élection présidentielle d’avril 2027 et pourrait bien devenir présidentiable s’il réussit son passage à Matignon », écrit le prestigieux titre américain.
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