Les recettes inventives d'Alexandre Dumas, un écrivain passionné de gastronomie

La bonne chère tient une place si importante dans l’œuvre de Dumas, que Portos, portrait type du bon mangeur, peut aisément être tenu pour le double romanesque de son créateur. Né à Villers-Cotterêts en 1802, le père des Trois Mousquetaires se passionne pour la cuisine depuis l’enfance. Une appétence qu’il tient de sa mère, fille d’un maître d’hôtel du duc d’Orléans. Bon mangeur et bon conteur, il découvre lors de ses voyages nombre de préparations exotiques qu’il projette de compiler dans un dictionnaire de cuisine. Épicurien devant l’éternel, il prophétise même que sa réputation culinaire effacera un jour sa réputation littéraire.

Alexandre Dumas s’adonne, avec certains de ses amis, à des joutes gastronomiques. Aussi gourmand et imposant que l’écrivain, le musicien Gioachino Rossini, célèbre pour son tournedos, se met au défi de lui faire aimer les macaronis. Mais Dumas ne daigne pas les goûter. Vexé, le compositeur du Barbier de Séville refuse de lui livrer sa recette, laissant penser à Dumas qu’il ne sait pas les préparer et que c’est son cuisinier qui s’en est chargé.

Devenu auteur à succès, Dumas, souhaitant fuir le tumulte de la ville, fait construire en 1846 "son paradis terrestre". Surplombant la Seine au Port-Marly (Yvelines), le domaine de Monte-Cristo comprend un château Renaissance miniature et une maison lilliputienne de style néogothique. Ce monument à sa gloire est le théâtre de fêtes et banquets somptueux, avant que, ruiné, l’auteur ne doive s’en séparer. Un joyau (...)

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