RDC: les autorités dénoncent «l’omerta de la communauté internationale» après le bombardement du camp de Mugunga

Dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), le gouvernement a dépêché le 9 mai 2024 une délégation à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, alors que le 3 mai dernier le camp de déplacés de Mugunga, à proximité, avait été bombardé. Un bombardement dont le bilan humain est passé à 35 morts. « Nous en avons marre de cette omerta, de cette ambivalence de la communauté internationale », s’est insurgé Fabrice Puela, ministre des Droits humains, alors que les autorités congolaises ont saisi le Conseil de sécurité de l’ONU contre le Rwanda. Détails.

Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa

À l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), le bilan de la frappe ayant atteint le camp de déplacés de Mugunga augmente : il est passé de 14 à 35 morts.

Les autorités congolaises ont saisi le Conseil de sécurité de l’ONU contre le Rwanda. Le gouvernement de RDC a dépêché une délégation à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, pour s’imprégner de la crise et des conséquences.

Des obsèques le 11 mai

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