Le rappeur Kaaris, soupçonné de violences conjugales, libéré de garde à vue

French rapper Okou Armand Gnakouri known as Kaaris performs during the Festival of Urban Music of Anoumabo (Femua) in Abidjan on April 28, 2019. - The performance of French-Ivorian rapper Kaaris at the Festival of Urban Music of Anoumabo (Femua) in Abidjan escalated into violence after a crowd surge, causing some minor injuries, according to an AFP journalist at the concert. (Photo by SIA KAMBOU / AFP)

SIA KAMBOU / AFP

Le rappeur Kaaris en concert en 2019 (illustration)

JUSTICE - Le rappeur Kaaris, placé en garde à vue ce mercredi 28 septembre à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) après avoir été convoqué pour violences conjugales, a été libéré tard dans la soirée, a indiqué le parquet d’Évry-Courcouronnes à l’AFP. L’enquête préliminaire se poursuit, a précisé le ministère public.

Mercredi en fin d’après-midi, il a été confronté à son ex-compagne qui l’accuse de l’avoir violentée. « Après 8 heures de confrontation, où nous avons interrogé son accusatrice sur ses mensonges, le procureur a décidé de lever la garde à vue », se sont félicités ses avocats Yassine Maharsi et Yassine Yakouti, qui ont souligné que leur client était « serein et satisfait ».

« Nous pensons que le parquet se donne quelques jours de réflexion vu la médiatisation du dossier et, sans aucun doute, il convoquera Kaaris devant le tribunal correctionnel d’Évry », ont déclaré de leur côté les conseils de la plaignante, Adrien Gabeaud et Sema Akman.

Le 7 juillet dernier, Linda P. porte plainte pour violences contre Kaaris, avec qui elle a un enfant. Elle accuse le rappeur de l’avoir violentée en janvier 2021 dans le garage de sa nouvelle résidence à Linas (Essonne) en lui assénant coups de pied et de poings tout en lui arrachant les ongles.

Linda P. a eu besoin de « béquilles et d’une botte de maintien pendant deux semaines », selon la plainte que l’AFP a consultée, qui vise aussi la femme avec laquelle Kaaris se trouvait ce jour-là, pour non-assistance à personne en danger.

Kaaris, lui, a dénoncé des « faits mensongers », et affirme dans sa plainte pour dénonciation calomnieuse que Linda P. « a orchestré de toutes pièces les faits de violence qu’elle a par la suite dénoncés à l’autorité judiciaire » pour « exercer une forme de pression médiatique, juridique et financière ».

Le rappeur français, né en Côte d’Ivoire, a connu le succès avec la sortie en 2013 de son album Or Noir, salué par le public et la critique. Ancien protégé du rappeur Booba, il est entré en conflit avec ce dernier, une querelle qui a conduit à une bagarre entre les deux hommes et leurs entourages à l’aéroport d’Orly en août 2018. Des faits pour lesquels Kaaris a été condamné en octobre 2018 à 18 mois de prison avec sursis.

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