Raoul Becquerel : cette erreur qui avait remis le violeur récidiviste en liberté

Surnommé le "Routard du viol", Raoul Becquerel purge aujourd'hui une peine de réclusion criminelle à perpétuité. Entre 1993 et 2004, il a commis de nombreux enlèvements, séquestrations et viols à travers la France. Malheureusement, certaines victimes de Raoul Becquerel ont eu la malchance de croiser sa route après qu'une erreur de procédure ait permis sa libération en 2004. En mars 2003, cet homme était accusé d'avoir violé une étudiante sous la menace d'un couteau. Il lui aurait aussi volé sa carte de crédit. Mis en examen, il est écroué à la maison d'arrêt de Gradignan. Si Raoul Becquerel a bien reconnu le vol, il a en revanche nié le viol, accusant un comparse à la place. La juge en charge de cette affaire décidera néanmoins de le renvoyer devant la cour d'assises. Malheureusement, la magistrate va commettre une erreur qui aura de terribles conséquences. En fait, elle n'a pas signé "l'ordonnance de prise de corps". Il s'agit d'un papier indispensable pour maintenir Raoul Becquerel en détention jusqu'à son procès. Le plus incroyable, c'est que cette erreur ne résultait pas d'un oubli. C'est volontairement que la juge n'a pas signé ce document. En fait, la magistrate pensait que la loi Perben 2, qui supprime cette formalité, était déjà en vigueur. Or, ce ne sera pas le cas avant le 1er octobre 2004. https://www.youtube.com/watch?v=M2NxBDjYFpA

Raoul Becquerel : un incroyable imbroglio judiciaire à l'origine de sa libération

De son côté, (...)

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