Le raisin a un grain (France 5) - Enquête sur le business du raisin de table

En France, des producteurs passionnés récoltent avec soin les variétés anciennes et labellisées, produits d'exception qui se vendent beaucoup moins bien que le raisin aux gros grains croquants des supermarchés. Les laboratoires des multinationales de la semence envisagent de nouvelles variétés de raisin, sans pépins, aux saveurs parfois étonnantes, très rentables pour les producteurs. Comment reconnaître les raisins de qualité ? Et comment savoir si les grains que l'on achète ne contiennent pas de pesticide dangereux ?

Les difficultés des raisins français

Produit dans le Bas Quercy (Tarn-et-Garonne) et considéré comme le caviar du raisin, le chasselas de Moissac, au goût de miel, éprouve de plus en plus de difficultés à se frayer un chemin jusqu’à nos maisons. Il ne représente plus que 2 % de la consommation française. Travaillé au ciseau (pour ne pas l’abîmer), il coûte cher (7 € le kilo), et ses petites grappes (120 g) ne correspondent plus aux attentes du marché. Aujourd’hui, 70 % de notre consommation de raisin de table est issue d’Italie, qui produit notamment la variété italia aux grosses grappes juteuses.

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Le boom des raisins marketés

Comme le montre la réalisatrice Elsa Haharfi, partie enquêter aux États-Unis, des multinationales, à l’instar de la société IFG, « inventent » ou plutôt créent de nouvelles espèces très marketing, comme le Cotton Candy, un raisin sans pépin, avec de gros grains comme des bonbons, au goût « de barbe à papa ». Il s’en est vendu 30 000 tonnes dans le monde en 2022.

Le raisin a un grain, mardi 19 septembre à 21h05 sur France 5

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