Répondez au « London calling » du « Point »

Vue de Londres  - Credit:grimberg didier:Hemis.fr
Vue de Londres - Credit:grimberg didier:Hemis.fr

On l'a vue pleurer lors des funérailles de sa souveraine et boire à la santé de son nouveau roi ; on a prédit son déclin post-Brexit et assisté à sa résilience ; on l'a crue figée dans les dentelles de Big Ben, elle bouscule sa géographie en conjuguant architecture et design ; on a décrié la pauvreté de ses assiettes, elle s'érige en laboratoire gastronomique, croisant les influences, osant les alliances improbables ; on l'a dite figée dans son passé de castes, elle étonne le monde en revendiquant son multiculturalisme, écho d'un Commonwealth pas si moribond que cela.

À dire vrai, Londres n'a jamais été autant une capitale du Grand Tour. Alors qu'au XVIIIe siècle, ses jeunes aristocrates la quittaient pour découvrir le monde, c’est aujourd’hui le mouvement inverse que l’on observe : le goût de l’époque s’y décline en majesté. Quand la City tremble, quand « Londongrad » se dégrade, le terreau créatif est fertile. Ainsi, la mode, un des fleurons de l’Albion, n’a jamais été aussi plurielle dans ses expressions, des jeunes issus de l’école très prisée Central Saint Martins au sur-mesure de Savile Row – dont l’un des temples, Anderson & Sheppard est désormais dirigé par une femme, Anda Rowland. Elle est l’un des guides auxquels Le Point a demandé de livrer sa vision de Londres et ses adresses secrètes, celle des Londoniens, de Hans-Ulrich Obrist, directeur de la Serpentine Gallery, des créateurs Kim Jones, Jonathan Anderson, Edward Crutchley ou bien encore de Bi [...] Lire la suite