La rédaction des "Échos" lance une grève des signatures pour dénoncer le départ contraint de leur directeur

Attaque contre la liberté de la presse à Hong Kong. -
Attaque contre la liberté de la presse à Hong Kong. -

Les journalistes du quotidien économique désapprouvent le départ de Nicolas Barré de la tête de la rédaction, celui-ci l'ayant potentiellement fait sous la contrainte de leur actionnaire LVMH.

Après l'incompréhension, la colère. La rédaction des "Échos" a acté mercredi une grève des signatures, comme l'a révélé hier "L'informé". A l'issue d'une assemblée générale, les journalistes ont décidé, plutôt que de lever le stylo, de ne plus signer leurs articles. Ce mouvement s'étalera du jeudi 23 mars à midi jusqu'au vendredi 24 mars à midi. Elle va donc concerner l'édition papier imprimée et envoyée vendredi. Les membres de la rédaction sont libres de suivre - ou pas - cet acte de protestation.

Leur mécontentement est la conséquence de l'annonce du départ de Nicolas Barré de la tête de la rédaction. Un départ aux airs de limogeage, en fonction des sons de cloche. D'un côté, "La lettre A" qui laisse supposer que le patron du titre depuis 2013 a été débarqué pour avoir autorisé des articles pouvait déplaire à leur actionnaire, LVMH, et in fine, à son dirigeant Bernard Arnault. De l'autre, un communiqué de presse envoyé hier qui évoque plutôt un changement pour "occuper de nouvelles fonctions", pour l'instant inconnues. Nicolas Barré aurait quant à lui indiqué "subir beaucoup de pressions de part et d'autre", comme le rapporte "L'informé".

Soigner ses relations avec Vincent Bolloré

La version officielle, accompagnée d'une prise de parole du directeur général du groupe Pierre Louette, n'a pas suffi à éteindre le feu. Mardi soir, la Société des journalistes (SDJ) du titre s'est fendue d'un communiqué mêlant surprise et...

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