Dans « Le Règne animal », Paul Kircher assure comme une bête

Certes, il a gardé sa bouille d’ado aux cheveux ébouriffés et sa timidité désarmante. Mais, depuis notre dernière rencontre, il a pris en assurance. Il faut dire qu’il vient de vivre une année de conte de fées comme on en connaît peu, même au cinéma, du ­succès du « Lycéen », de Christophe Honoré, qui l’a révélé en novembre (pour lequel il a obtenu un prix d’interprétation au Festival du film de Saint-Sébastien et une nomination aux César) jusqu’à Cannes, où il a présenté « Le règne animal » de Thomas Cailley. La presse lui a tressé des lauriers à longueur de portraits. « Je traverse une palette de sentiments un peu exacerbés, confie Paul Kircher. Et, bizarrement, je doute davantage de moi aujourd’hui. Je suis un peu dans le flou, à vrai dire. » Quoi de plus normal à 21 ans !

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Il n’aura pourtant mis que quelques mois pour confirmer l’essai. Paul Kircher est encore une fois incroyable dans le film de Thomas Cailley (réalisateur des « Combattants », en 2014) qu’il domine de sa présence féline. Alors que la France est en proie à un virus qui transforme les malades en animaux, son personnage, Émile, doit ­affronter une mère souffrante, un père dépassé et des transformations corporelles… bizarres.

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Une parabole brillante, entre...


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