Qatar-Équateur : cette décision de la VAR suscite de nombreuses blagues

L’arbitre italien Daniele Orsato était au centre de l’attention après l’une de ses premières décisions, trois minutes après le coup d’envoi du match Qatar-Équateur, en ouverture du Mondial-2022.
KARIM JAAFAR / AFP L’arbitre italien Daniele Orsato était au centre de l’attention après l’une de ses premières décisions, trois minutes après le coup d’envoi du match Qatar-Équateur, en ouverture du Mondial-2022.

FOOTBALL - Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que la Coupe du monde au Qatar s’offre son premier mélodrame. Dès les premières minutes du match d’ouverture du Mondial 2022, l’une des toutes premières décisions de l’arbitre du Qatar-Équateur qui ouvrait le bal a immédiatement fait réagir les téléspectateurs.

On jouait la troisième minute du premier match du tournoi lorsque l’attaquant équatorien Enner Valencia a repris de la tête une belle passe acrobatique de son coéquipier Félix Torres. La tête de l’attaquant du club turc de Fenerbahçe a alors terminé alors sa course dans le but vide du Qatar.

Une situation inhabituelle et litigieuse

Un but express et immédiatement présenté à l’arbitrage vidéo pour une suspicion de hors-jeu. L’arbitre Daniele Orsato, après plusieurs secondes d’échanges avec le corps arbitral en charge de la VAR a dans la foulée confirmé finalement le hors-jeu, créant l’incompréhension au sein de la sélection de la Tri.

En effet, sur les images, la position de hors-jeu de l’équatorien Michael Estrada sur le centre à l’origine de l’action est très courte mais bel et bien présente, comme vous pouvez le constater sur les images ci-dessous.

Surtout, le hors-jeu survient ici dans une situation inhabituelle puisque le gardien de but qatari est sorti de son but et qu’il se trouve plus haut sur le terrain que le buteur éconduit. Pour rappel, en football, pour signaler un hors-jeu, il faut qu’il y ait moins de deux joueurs entre l’attaquant qui reçoit le ballon et le but, et parmi ces deux-là figure bien souvent le portier, qu’il est dès lors aisé d’oublier dans des configurations plus baroques.

Pot-de-vin ?

Quoi qu’il en soit et quelle que soit la règle, il n’en fallait pas plus aux téléspectateurs de la rencontre pour voir dans cette première décision un signe évident de tricherie de la part du pays hôte de la compétition, loin d’être une nation réputée pour son niveau footballistique. Et peut-être moins encore pour sa probité au vu des nombreux scandales écologiques et humanitaires qui ont émaillé la tenue du Mondial dans l’Émirat.

Les soupçons de trucage et de corruption sur cette rencontre étant particulièrement élevés, sur Twitter, les blagues sur les ressources financières du petit État du Golfe persique, comparé au niveau de son équipe nationale, n’ont pas tardé à émerger.

Malheureux sur cette première action, malgré un hors-jeu avéré, les coéquipiers d’Enner Valencia n’ont pas tardé à se remettre de cette décision frustrante depuis la pelouse du stade Al-Bayt. En effet, l’attaquant équatorien n’a pas tardé à remettre le ballon au fond des filets qataris après un penalty accordé à la 16e minute de jeu, avant de doubler la mise de la tête à la demi-heure de jeu. Et cette fois, l’arbitrage n’a pas été contesté.

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