PSG-Real Sociedad: Paris prend une option sur la qualification pour les quarts

D’abord bousculé dans l’intensité et l’agressivité, le PSG a haussé le ton en seconde période pour dominer la Real Sociedad (2-0), ce mercredi, au Parc des Princes, en huitième de finale aller de la Ligue des champions. Un avantage précieux avant le match retour en Espagne.

La moitié du chemin est faite. Décevant pendant 45 minutes, avant d'afficher un tout autre visage en seconde période, le PSG a fait un pas important vers les quarts de finale de la Ligue des champions en dominant la Real Sociedad en huitième de finale aller (2-0), ce mercredi, au Parc des Princes. Tout n'a pas été parfait, loin de là, mais cet avantage devrait permettre aux Parisiens d'aborder avec davantage de confiance le match retour programmé à à Anoeta dans trois semaines (le 5 mars sur RMC Sport).

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Une première mi-temps très compliquée

"Nous devons aborder cette compétition avec beaucoup de tranquillité. Avec beaucoup d'espoir et l'envie de faire des choses mais sans pression ni anxiété. Il ne s’agit pas d’avoir de la tension." Malgré l’importance de l’affiche, Luis Enrique avait cherché ces derniers jours à diffuser de la sérénité, pour dissiper tout stress et afficher une forme de normalité. Problème, ses joueurs ont peut-être pris son discours un peu trop au pied de la lettre. Comme s’ils n’avaient pas bien saisi l’importance d’un tel rendez-vous au coup d’envoi. Gênés d’entrée par le pressing conquérant de la Real Sociedad, les Parisiens ont failli se faire surprendre dès les premières secondes sur une tentative d’André Silva (1e), aligné en pointe en l’absence du capitaine Mikel Oyarzabal.

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Reconduit dans l’axe avec Bradley Barcola et Ousmane Dembélé pour l’épauler, Kylian Mbappé a répondu dans la foulée par une frappe croisée joliment détournée par Alex Remiro (7e). La suite? Du déchet technique, un manque de personnalité à la création et une série d’imprécisions côté parisien, du culot et un plan bien établi côté basque. C’est bien la formation d’Imanol Alguacil, 7e de Liga et à l’infirmerie bien remplie, qui s’est procurée la plus belle occasion de la première mi-temps sur un missile de Mikel Merino venu échouer sur la barre de Gianluigi Donnarumma (45e).

Le réveil parisien après la pause

Avant cela, André Silva avait manqué le cadre de la tête (22e) sur un centre parfait d’un Takefusa Kubo très à l’aise dans son couloir droit. Aligné à la surprise générale dans le couloir gauche de la défense parisienne, Lucas Beraldo a eu un mal fou à contenir le feu follet japonais. Il a fallu attendre le début de la seconde période pour voir des Parisiens plus mordants. Plus tueurs, aussi. Très attendu, comme toujours, Mbappé s’est chargé de délivrer le Parc d’un but de renard des surfaces, à l’affût pour marquer du droit à bout portant à la réception d’une tête de Marquinhos sur corner (58e). Son 44e but pour son 68e match de Ligue des champions.

A 1-0, tout est devenu plus facile pour Paris. Achraf Hakimi s’est mis à jouer un cran plus haut, Vitinha a gratté de plus en plus de ballons, et Dembélé a continué de régaler par ses dribbles. Sur une récupération haute, Mbappé a bien cru s’offrir un doublé en armant une lourde frappe déviée du bout des doigts sur sa barre par Remiro (64e). Face à des Basques asphyxiés et sans solution à la relance, c’est Barcola qui a surgi pour le 2-0. Après avoir effacé Hamari Traoré, l'ex-Lyonnais n’a pas tremblé au moment d’inscrire son premier but en C1 (70e). Il a en revanche manqué un brin de précision à ses coéquipiers, et notamment à Randal Kolo Muani, lancé à la place de Dembélé en fin de match. L'ancien Nantais a eu la balle du 3-0, mais il s'est trop précipité sur une ultime occasion (87e).

Article original publié sur RMC Sport

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