PSG: le projet d’un futur stade à Saint-Cloud se heurterait à de sérieux obstacles
Quel stade pour l’avenir? C’est l’une des grandes questions qui entourent actuellement le PSG. Alors que les dirigeants qataris et la mairie de Paris n’ont pas trouvé d’accord pour une vente du Parc des Princes, le club de la capitale étudie la possibilité d’un déménagement. Le Stade de France est notamment dans le viseur. Mais d’autres pistes sont également explorées. L’une d’elles mène à l’hippodrome de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), avec la construction d’une nouvelle enceinte dans le complexe hippique situé aux portes de la capitale. A seulement quatre kilomètres du Parc des Princes.
Mais selon Le Figaro, ce dossier aurait peu de chances d’aboutir. Plusieurs obstacles importants empêcheraient les discussions informelles de progresser entre le PSG et France Galop, propriétaire des lieux. La société présidée par Édouard de Rothschild n’aurait pas l’intention de vendre le vaste terrain sur lequel le club parisien envisagerait de construire son nouvel écrin. France Galop souhaiterait aussi continuer à organiser des courses de chevaux durant la durée des travaux, qui s’étaleraient sur plusieurs années. Sans parler du manque d’accessibilité du site (pas de métro, peu de parkings à proximité) et de l’obligation de ne pas obstruer la vue des spectateurs de l’hippodrome.
De Rothschild se montrait enthousiaste mi-mars
Invité de BFM Business mi-mars, Édouard de Rothschild avait confirmé l’intérêt des champions de France pour son hippodrome. En se montrant plutôt enthousiaste. "L’idée du PSG, qui nous a effectivement approchés, c’est d’examiner si on pouvait faire un stade plus ou moins enterré, plus ou moins inséré au milieu de l’hippodrome. Et nous n’avons aucune raison de ne pas étudier toutes les solutions et de ne pas discuter: ça pourrait être un projet assez fantastique."
S’il semble assez mal engagé, Le Figaro précise que le projet de Saint-Cloud n’aurait pas encore été abandonné. Le club parisien continuerait d’ailleurs de prospecter dans l’Ouest de la capitale, à la recherche d’autres opportunités, même si sa volonté première serait toujours de rester au Parc des Princes. A condition de trouver un terrain d’entente avec la mairie.