PSG-Lille: la ville de Paris et Anne Hidalgo déposent plainte après des insultes proférées au Parc des Princes

La justice est saisie après des insultes proférées au Parc des Princes, à l'encontre d'Anne Hidalgo. Samedi dernier, des "chants hostiles", comme mentionné par le délégué de ce match de Ligue 1 entre le PSG et le LOSC, ont été entendus avec pour cible la maire de Paris.

Adjoint à la Maire de Paris en charge du Sport, des Jeux olympiques et paralympiques, Pierre Rabadan avait annoncé ce lundi des actions à venir. "Les propos entendus dans les tribunes samedi, insultants et homophobes, n'ont pas leur place à Paris ni dans les stades", a écrit l'ancien joueur de rugby. "Nous allons saisir la LFP et la justice pour que des sanctions soient prises."

Dans un communiqué ce mardi, la ville de Paris a confirmé la plainte: "Samedi 10 février, lors du match PSG-Lille, des chants à caractère homophobe ont de nouveau été proférés au Parc des Princes. Ils se sont accompagnés d'insultes sexistes à l'encontre de la Maire de Paris. Par l'intermédiaire de son avocat, la Ville a saisi la justice afin que la lumière soit faite sur ces événements et que toutes les responsabilités soient tirées."

Jeudi dernier, Nasser al-Khelaïfi avait annoncé la volonté du PSG de quitter le Parc des Princes en raison de tensions sur sa vente avec la mairie de Paris. Les supporteurs parisiens n'ont pas tardé à monter au créneau pour déplorer cette situation, s'en prenant donc samedi à Anne Hidalgo par le biais de banderoles et d'insultes.

Hidalgo déposera plainte également "en son nom"

"La Ville de Paris est certaine que cela pourra se faire en parfaite coopération avec le Paris-Saint-Germain", poursuit le communiqué. "Un signalement au procureur de la République au titre de l'article 40 du code de procédure pénale a également été effectué."

Le PSG est engagé jusqu'à fin 2043 dans un bail emphytéotique de 30 ans avec la mairie de Paris, propriétaire du Parc des Princes. Le club parisien considère l'acquisition de l'enceinte comme indispensable pour mener à bien son projet d'agrandissement à 60 000 places, contre environ 48 000 actuellement. "Nous souhaitons que le PSG reste au PSG. Et le Parc doit rester aux Parisiens", a encore écrit Rabadan.

De son côté, Anne Hidalgo déposera également "plainte en son nom pour injure publique avec constitution de partie civile". "En parallèle de ces actions judiciaires, la commission de discipline de la Ligue de football professionnelle sera également saisie", promet aussi la ville de Paris, qui reste "mobilisée contre toute forme de discrimination".

Article original publié sur RMC Sport