Yahoo Actualités PSG-Barça: "Il n’y a pas le choix", Marquinhos et les Parisiens déjà en mode remontada
Attention le Barça, c'est pas Montpellier et c'est pas l'OL... Si le PSG a signé ses deux plus grosses victoires à l'extérieur en Ligue 1 chez les Héraultais (2-6) et chez les Gones (1-4), il faudra encore hausser le curseur pour s'imposer à Montjuïc, mardi prochain, lors du quart de finale retour de la Ligue des champions contre Barcelone.
Battus à domicile ce mercredi (2-3) malgré le beau soutien de leurs supporteurs au Parc des Princes, les Franciliens sont condamnés à l'exploit en Catalogne pour rejoindre le dernier carré continental. Bonne nouvelle pour eux, une victoire d'un petit but les enverrait en prolongation alors qu'un succès par au moins deux pions les qualifierait. Autre bonne nouvelle, les joueurs du PSG croient en cette remontada.
Luis Enrique veut jouer "une finale" à Barcelone
En 2017, lorsque Neymar avait initié l'opération remontada au Barça en affichant rapidement son optimisme dans la presse et sur les réseaux sociaux, certains l'avaient pris pour un fou. A l'arrivée, le Brésilien avait illuminé la rencontre face à l'équipe alors dirigée par Unai Emery. En poste sur le banc blaugrana ce soir-là, Luis Enrique sait plus que quiconque que la qualification reste possible pour le PSG.
"Maintenant pour nous, il n’y a aucune difficulté pour préparer ce match à Barcelone. Nous allons l’aborder comme une finale et nous devons le gagner. C’est notre seul objectif", a lancé le technicien face à la presse après la défaite parisienne. "Nous allons essayer d’améliorer certains aspects, c’est logique. Mais je le répète, félicitation au Barça pour le match qu’ils ont fait, pour la victoire. Je pense que nous aurions pu obtenir un autre résultat. Mais nous l’acceptons et nous ne pensons plus qu’à Barcelone."
Avant d'ajouter: "Nous irons à Barcelone pour jouer et pour gagner le match. Parce qu’aucun autre résultat d’en vaut la peine."
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Ne pas enterrer le PSG trop vite
Le bilan du Paris Saint-Germain à l'extérieur en Ligue des champions n'est pas des plus reluisants. Mais il ne faudrait pas non plus dans un excès de pessimisme ou de sinistrose côté francilien. Heureusement, certains cadres de l'équipe ont bien intégré le message envoyé par leur coach après la défaite au Parc des Princes.
"Je pense que c’est un match qui s’est joué sur des petits détails. Aujourd’hui je pense que les petits détails ont basculé de l’autre côté. Surtout avec le troisième but de Barcelone sur corner, c’est un but que l’on peut éviter", a analysé Lucas Hernandez en zone mixte dans les travées de l'enceinte parisienne. "Mais bon, c’est le résultat et c’est le foot. Maintenant il ne nous reste plus qu’à aller à Barcelone renverser cette situation et aller là-bas pour nous qualifier."
Et le champion du monde 2018 de préciser un peu plus tard: "La qualification est ouverte. On peut se qualifier. Je suis sûr qu’avec cette équipe qu’on a et ce coach, qu’on va aller chercher cette qualification à Barcelone."
Nuno Mendes, l'un des meilleurs joueurs du quart aller, fait un constat similaire à celui de son compère de la défense.
"On a un match pour renverser la tendance", a rappelé le latéral portugais au micro de Canal +. "On a une semaine pour travailler avant le retour. L’équipe est bien, tranquille. Ce n’est pas fini."
Marquinhos: "Tout le monde est encore motivé pour aller chercher"
Venu à la rencontre des journalistes pour assumer ses responsabilités en tant que capitaine, Marquinhos a lui aussi averti les joueurs du Barça: le PSG ne sera pas éliminé sans tout donner.
"On va discuter entre nous. On a déjà discuté. Il y avait, c’est normal, la frustration du résultat. Tout le monde est encore motivé pour aller chercher cette victoire là-bas", a promis le défenseur brésilien.
Relancé sur l'idée même d'infliger une remontada au club blaugrana, 'Marqui' veut y croire: "Il faut y aller, il n’y a pas le choix." Mardi prochain, peu avant minuit, on saura si ce PSG avait ou non les armes pour faire entrer le mot "remontée" dans le dictionnaire catalan. Histoire de faire oublier le souvenir de 2017. Et surtout pour se rapprocher un peu plus d'un premier sacre en Ligue des champions.
