Profession : présentateur météo

Özden Terli est météorologue et présentateur météo pour la chaîne publique allemande ZDF.

Petit, il aimait déjà la science et observer la nature. Puis il a étudié la météorologie et a été engagé à la télévision, sur casting, en 2013.

Ce qui lui plaît dans son métier, c’est le côté scientifique et la possibilité de décrypter l’avenir.

Là où les journalistes racontent généralement des événements qui ont déjà eu lieu, les météorologues, eux, peuvent observer un orage en train de se former et calculer sa future trajectoire des jours à l’avance.

Özden trouve ça fascinant.

Le matin, quand il arrive à la rédaction, il commence par consulter des images satellite et des modèles météo.

Ils sont calculés par ordinateur : toutes les données des stations météo du pays (température, humidité, vent…) sont entrées dans le programme, et celui-ci en déduit les tendances des prochains heures, jours ou semaines.

Ça donne des graphiques un peu compliqués : le travail d’Özden consiste à les analyser et à en expliquer l’essentiel de façon claire et simple.

Une fois qu’il s’est concerté avec son ou sa binôme sur les tendances météo du jour, il prépare les principaux éléments de sa présentation – mais sans apprendre de texte par cœur, il préfère garder une part d’impro.

Pendant ce temps, son ou sa collègue prépare, à l’aide d’un programme spécifique, les cartes et graphiques qui seront affichés à l’écran.

Özden passe au maquillage, choisit sa tenue, et, hop, en studio.

Il reçoit un micro et une oreillette pour communiquer avec la régie, et il prend place.

Le plateau que l’on verra à la télé est entièrement virtuel.

En studio, Özden est devant un simple fond vert et se repère grâce à un écran, placé devant lui, qui lui montre un aperçu de l’image finale ; ça lui permet d’adapter ses gestes aux cartes et symboles.

Dans ses bulletins, Özden ne parle pas seulement de météo, mais aussi de climat, tout simplement parce qu’il ne pourrait pas faire autrement.

Quand un phénomène extrême se produit, il faut l’expliquer.

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