Professeur tué à Dunkerque : sa femme a avoué le meurtre

Est-ce une dispute qui a mal tourné ? Un meurtre prémédité ? L’enquête devra le déterminer. Pour l’heure, les policiers peuvent déjà se satisfaire du passage aux aveux de l’épouse du professeur poignardé à mort à son domicile près de Dunkerque dans la nuit de dimanche à lundi 18 septembre.

Cette trentenaire, maître de conférences en Littérature et enseignante, comme le défunt, à l’Université du Littoral-Côte-d’Opale, a avoué l’avoir tué. Elle a reconnu le crime au cours de sa garde à vue entamée mercredi et toujours en cours ce jeudi 21 septembre. Elle avait d’abord alerté la police en affirmant que son mari avait été victime de cambrioleurs.

Une enquête pour homicide volontaire avait été ouverte lundi 18 septembre, confiée à la police judiciaire.

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Une proche de Patrice Vergriete

L’épouse, conseillère municipale de Dunkerque, élue en 2020 sur la liste du maire Patrice Vergriete, désormais ministre chargé du Logement, avait été placée en garde à vue mercredi 20 septembre, pour « confronter sa version des faits aux éléments recueillis dans l’enquête » avait précisé le parquet.

Plusieurs éléments matériels suspects avaient été retrouvés sur la scène de crime. Il y avait notamment « une entaille sur sa main gauche qui correspondait à celle d’un gant retrouvé sur place » et « l’analyse des smartphones qui laissait supposer des tensions dans le couple », ainsi que « des incohérences dan...


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