Procès Trump aux Etats-Unis: le «Catch and Kill» ou comment faire taire les témoins gênants

Le procès Trump à New York suit son cours avec le témoignage d’un éditeur proche de Donald Trump et des violations répétées de l’ancien président de son injonction à se taire sur l’affaire. Et il n’a pas passé une très bonne journée.

« Vous perdez toute crédibilité auprès de la cour ! ». Le juge Merchan n’est pas content et il l’a fait savoir aux avocats de Donald Trump.

Ceux-ci essayaient d’expliquer que les critiques publiées ou relayées sur ses réseaux sociaux par l’ancien président contre des témoins clé de l’affaire ou contre le juge lui-même échappaient à l’injonction au silence par leur caractère politique. L‘accusation affirmant, elle, que cela était arrivé dix fois en une semaine. Cela pourrait valoir la prison, mais le procureur réclame plutôt 1 000 dollars par violation pour que cela s’arrête.

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Le juge prendra une décision ultérieurement. Car il est occupé à entendre le premier témoin de ce procès, David Pecker. Le directeur du National enquirer, magazine aux unes choc très largement diffusé, est un proche de Donald Trump. En 2015, après l'annonce de candidature de Donald Trump à la Maison Blanche, David Pecker raconte comment ses contacts avec l'ex-président se sont faits plus fréquents. « Je le voyais plus fréquemment, peut-être une fois par mois ».

Acheter le silence


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