Procès Mendy: "Un million de pour cent que je ne l'ai pas violée", Saha Matturie nie les accusations de viol

Louis Saha Matturie - Icon Sport
Louis Saha Matturie - Icon Sport

Après trois jours de pause, le procès de Benjamin Mendy a repris ce mardi au tribunal de Chester. Testé positif la semaine dernière, le juge Steven Everett s'est adressé à la cour en visioconférence après avoir été à nouveau testé positif au Covid. Les jurés ont entendu l'audition de Louis Saha Matturie devant la police. Ce dernier est accusé par la onzième plaignante de l'avoir violée dans une voiture en août 2021, en marge d'une fête organisée chez Benjamin Mendy. Une fête où deux plaignantes étaient présentes.

>> Suivez le procès de Benjamin Mendy en direct

"Tout le monde passait un bon moment"

L'accusé a reconnu qu'une vingtaine de personnes étaient présentes à cette soirée, dont Jack Grealish et des membres de la famille de Mendy, qui fêtaient un anniversaire. Louis Saha Matturie ne se souvient d'aucune dispute. "Tout le monde passait juste un bon moment. Je n'ai vu aucune agitation, personne n'était triste ou ne pleurait. Tout allait bien", a-t-il assuré.

Lors de son entretien avec la police, Louis Saha Matturie a été interrogé sur la onzième plaignante, qui l'accuse de l'avoir violée dans une voiture lors d'un déplacement pour aller chercher de l'alcool pour la fête. Cette dernière avait dû remettre son téléphone avant le début de la soirée.

Une procédure qui n'est pas "inhabituelle" selon Louis Saha Matturie. Il a insisté sur le fait que "100%" des personnes ont récupéré leur téléphone à la fin de la soirée. Saha Matturie a déclaré que la sécurité était présente à la fête et que c'était à elle de demander les téléphones portables. Or, c'est lui qui a demandé aux gens de mettre leurs téléphones dans une boîte. Ce qui n'était pas son rôle.

La plaignante était consentante à "100%"

Lors du trajet en voiture, Louis Saha Matturie assure qu'il était "impossible" que la plaignante dorme dans le véhicule, comme cette dernière l'avait affirmé, car le trajet ne durait que cinq à dix minutes. Il a déclaré que la plaignante s'était "détendue" dans la voiture pendant qu'il achetait de l'alcool, ajoutant qu'elle lui avait "crié" pourquoi il prenait tant de temps.

L'accusé a affirmé que la plaignante était consentante à "100%" pour avoir des relations sexuelles avec lui. "Il n'y a pas moyen qu'elle me dise non", a dit Saha Matturie, qui n'avait jamais connu "ce genre de situation" depuis qu'il est arrivé en Angleterre, il y a vingt ans. Il a nié l'avoir forcée à avoir des relations sexuelles avec lui. "Je ne ferais jamais ça. Il n'y a pas de force, absolument aucune menace. Un million de pour cent je ne l'ai pas violée." Ce dernier a déclaré aux policiers que s'il l'avait violée, il aurait eu "peur pour sa vie".

Louis Saha Matturie a poursuivi en disant que la dernière plaignante avait passé un "bon moment" dans la voiture. Quand la police lui a dit que son téléphone avait été retiré, Matturie rappelle que la jeune femme "n'était pas piégée" et qu'elle pouvait rentrer chez elle. "Nous avons fait l'amour, du bon sexe. Elle a tout apprécié."

Reprise du procès mercredi

Ce dernier est convaincu que les accusateurs ont "tout inventé", sachant que la plaignante avait demandé à l'accompagner pour aller chercher d'autres boissons à la station-service. "Ce n'est pas comme si je lui avais sauté dessus. J'ai essayé de la mettre à l'aise", a-t-il dit aux policiers.

Après l'écoute de l'audition, le juge Steven Everett, toujours à distance, a renvoyé le jury chez lui après un "contretemps imprévu" dû à son test positif. Il restait également "quelques questions de droit" pour lesquelles le juge devait être présent au tribunal plutôt que chez lui. Le procès reprendra mercredi matin.

Article original publié sur BFMTV.com