Prix Goncourt : caviar, homard, turbot… Le menu chic du déjeuner chez Drouant
Imaginée par Edmond et Jules de Goncourt, l'académie qui porte leur nom a été créée après leur mort, en 1902, selon les instructions laissées par le premier des deux frères dans son testament. L'année suivante est décerné le premier prix Goncourt de l'histoire à John-Antoine Nau pour son roman Force ennemie. Et cela, déjà, dans un restaurant parisien : Champeaux, place de la Bourse, qui n'existe plus aujourd'hui.
En 1914, l'académie – présidée aujourd'hui par Didier Decoin, réélu l'an dernier – prend ses quartiers chez Drouant, situé sur la place Gaillon, restaurant qu'Edmond de Goncourt aimait fréquenter à la fin de sa vie. La tradition veut que le premier mardi de chaque mois les académiciens s'y retrouvent à déjeuner, dans le salon Goncourt du premier étage. Et qu'y soit faite l'annonce du lauréat de l'année. Annonce suivie d'un déjeuner mondain orchestré par les équipes de Drouant.
Turbot « Cocteau »
Le cru 2023 ne déroge pas à la règle et Jean-Baptiste Andrea à peine primé pour son ouvrage Veiller sur elle, le microcosme littéraire est déjà à table. Pour célébrer comme il se doit l'événement, les équipes de Drouant et le chef Romain van Thienen ont sorti l'artillerie lourde !
Comme les lettres, le produit noble est à la fête en ce jour de Goncourt. Vont en effet défiler à table, au fil d'un menu en sept services, huîtres Prat-Ar-Coum et caviar ; homard « Colette », mayonnaise à l'huile de poireaux et gelée de crevettes grises ; turbot « Cocteau », jardin [...] Lire la suite