Prise d’otage, curatelle et propos racistes : les encombrants candidats RN aux législatives

Plusieurs candidats du Rassemblement national ont réussi à se qualifier pour le second tour des législatives malgré des sérieuses controverses les entourant. Et à de très rares exceptions, ils continuent à être soutenus par le parti de Marine Le Pen.

Le poids… et le choc des photos. Ludivine Daoudi, candidate RN dans le Calvados (Normandie), a décidé de se retirer de la course au second tour des législatives mardi 2 juillet. En cause : une photo apparue sur les réseaux sociaux où elle est coiffée d’une casquette de sous-officier nazi de la Luftwaffe avec une croix gammée dessus.

“Elle ne nie pas, elle a fait cette photo. Effectivement, elle était de mauvais goût. De toutes manières, la candidature sera retirée dès aujourd'hui”, a confirmé Philippe Chapron, délégué départemental du RN à France Bleu Normandie, mardi.

Telle est donc la ligne rouge pour le Rassemblement national avant le deuxième tour du 7 juillet : une photo avec une référence directe au nazisme. Les révélations du site StreetPress sur l’appartenance de Ludivine Daoudi au Parti de la France, mouvement pétainiste au racisme assumé, ont ensuite dû conforter les responsables du RN dans leur décision.


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