Principale menacée au couteau en Côte-d'Or: Belloubet juge que "les procédures de sécurité ont bien fonctionné"

Un drame évité. En déplacement au collège Édouard-Herriot de Chenôve, en Côte-d'Or, la ministre de l'Éducation Nicole Belloubet a souligné l'efficacité des "procédures de sécurité" qui ont "bien fonctionné" après qu'un élève de l'établissement a menacé vendredi 15 mars sa principale avec un couteau.

"C'est parce que nous avons des plans de prévention de mise en sécurité qui ont été activés et qui avaient fait l'objet de répétitions que lorsque l'événement s'est produit, la principale a eu l'extraordinaire réflexe et courage de faire ce qu'il fallait faire", s'est-elle félicitée.

"Lorsque les procédures sont mises en œuvre, ça peut sauver des vies", a insisté la ministre.

Nicole Belloubet a par ailleurs annoncé la tenue "cette semaine" d'une réunion avec le Premier ministre, le ministre de l'Intérieur et le ministre de la Justice pour "réfléchir à ce que nous pouvons, le cas échéant, améliorer".

Alarme anti-intrusion

L'élève mis en cause, mis en examen et placé en détention provisoire ce week-end, s'était présenté, vendredi vers 15 heures, à un cours de langues dont il avait été exclu quelques jours plus tôt. Orienté vers la principale du collège, il lui avait présenté une lettre "faisant mention d'une prise d'otage et référence aux attentats de novembre 2015" avant de "pointer un couteau dans sa direction et de la menacer de mort verbalement", selon le parquet.

La responsable avait alors réussi à prendre la fuite en déclenchant l'alarme anti-intrusion. Le collégien avait tenté de rejoindre sa classe mais cette dernière était confinée, comme l'ensemble de l'établissement.

La porte de la classe étant fermée, il avait menacé avec son arme "un agent de maintenance venu au soutien" avant de "tent(er) de s'enfermer avec lui dans le bureau" de la principale "d'où l'agent parvenait encore à fuir", toujours selon le parquet. Resté dans le couloir, l'adolescent avait été finalement arrêté par la police au bout d'une demi-heure.

La ministre de l'Éducation Nicole Belloubet, avait immédiatement "condamné avec la plus grande fermeté" ces menaces, "saluant le courage et le sang froid" de la principale.

Article original publié sur BFMTV.com