Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, devrait être le prochain secrétaire général de l’Otan

L’homme était déjà le grand favori de la course, mais, désormais, sa victoire semble assurée faute de concurrents. “Mark Rutte, Premier ministre néerlandais de longue date, semble prêt à remplacer Jens Stoltenberg au poste de secrétaire général de l’Otan, annonce The Washington Post. Ceci, car le dernier candidat qui était encore en lice s’est retiré de la course.” Le désormais ex-concurrent de Rutte était le président roumain, Klaus Iohannis, qui a officiellement jeté l’éponge jeudi 20 juin.

Comme l’explique le média américain, “il n’existe pas de procédure formelle pour la sélection du secrétaire général de l’Otan, et, en théorie, les alliés discutent jusqu’au moment où un consensus se dégage”. Depuis des mois, un consensus général existe sur le nom de Mark Rutte, qui a l’appui des poids lourds de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord.

Toutefois, les alliés du flanc est de l’Otan ont été frustrés par le choix d’un Européen de l’Ouest, rapporte le média progressiste, notamment en raison de la guerre que mène actuellement la Russie en Ukraine”. En effet, ce conflit a mis en lumière le rôle stratégique des pays d’Europe de l’Est, premier bouclier contre une éventuelle attaque de Moscou, que l’Otan considère désormais possible dans un futur proche.

“L’obstacle Orban” dépassé

Néanmoins, l’autre obstacle à la désignation de Rutte ne dépendait pas d’une position antirusse, mais plutôt, au contraire, de la position plus dure à l’égard de Kiev d’un membre de l’Otan : la Hongrie. En effet, détaille encore le Washington Post, “en juin, Stoltenberg avait promis au Premier ministre de Budapest, Viktor Orban, que la Hongrie aurait eu la possibilité de se retirer de certains plans de l’Otan pour l’Ukraine”, et, notamment, que le personnel hongrois ne participerait pas à des activités de l’Otan en Ukraine, et qu’aucun fonds de Budapest ne serait utilisé pour supporter Kiev. Le 18 juin, Rutte a confirmé à Orban que cet “accord” serait maintenu s’il devenait le secrétaire général de l’Otan, levant ainsi l’obstacle hongrois à sa désignation.

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