Présidentielle en Iran: les électeurs entre abstention et inquiétude à la veille du second tour

Les Iraniens sont appelés aux urnes pour le second tour de la présidentielle vendredi 5 juillet afin de choisir entre le réformateur Massoud Pezeshkian, 69 ans, et l'ancien négociateur sur le nucléaire, l'ultraconservateur Saïd Jalili, 58 ans. Le résultat du scrutin reste néanmoins incertain, tout comme la participation, qui, au premier tour, avait été la plus basse de l'histoire de la République islamique.

Face à face pour le deuxième tour de cette présidentielle en Iran : le réformateur Massoud Pezeshkian, 69 ans, qui plaide pour un Iran plus ouvert à l'Occident, et l'ancien négociateur sur le nucléaire ; l'ultraconservateur Saïd Jalili, 58 ans, connu pour ses positions inflexibles face aux puissances occidentales.

Le guide suprême de l'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, a lui appelé mercredi 3 juillet les électeurs à se rendre aux urnes vendredi pour le second tour de l'élection présidentielle. Une demande qui vient alors que le premier tour avait donné lieu, le 28 juin dernier, à un fort taux d'abstention : ce dernier avait été le plus élevé de l'histoire de la République islamique.

L'abstention historique du premier tour se répétera-t-elle ?

Aujourd'hui, ceux qui dans un premier temps n'ont pas été convaincus par le réformateur pourraient se décider à voter contre l'ultraconservateur. Mais là encore, il est difficile de prédire combien d'abstentionnistes du premier tour prendront finalement le chemin des urnes ce 5 juillet.


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