Présidentielle au Tchad: à la fin d’une campagne relativement calme, les observateurs se préparent

Au Tchad, la campagne électorale s’est achevée dimanche 5 mai à zéro heure, en amont de la présidentielle de lundi 6 mai, qui devrait mettre fin à la transition, après la mort du président Idriss Déby. Selon des spécialistes, la campagne qui s’achève s’est déroulée majoritairement dans le calme. Cela malgré des signes de tensions dans la deuxième semaine et des accusations des organisations, dénonçant un manque de « crédibilité ». Des observateurs sont également à pied d’œuvre.

Avec notre envoyé spécial à Ndjamena, Esdras Ndikumana

Plusieurs spécialistes s’accordent sur le fait que cette campagne électorale a été plutôt d’une bonne facture. Tous les dix candidats ont sillonné les villes et les campagnes tchadiennes pendant dix jours. « Elle a été plutôt calme, libre, chacun a pu exposer son programme comme il le voulait », explique l’un d’eux. Ce dernier reconnaît toutefois que des coups de griffes se sont multipliés au fil des jours, surtout entre les deux candidats favoris de cette présidentielle : Mahamat Idriss Deby Itno et Succès Masra.

Mais cette campagne a démontré que « rien n‘était joué d’avance » et que « la partie était plus ouverte qu’on ne le pensait au départ », explique le chercheur Remadji Hoïnaty.


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