Le « prédateur des bois » mis en examen pour des viols en série entre 1998 et 2008

Des policiers sont rassemblés, le 28 février 2012, à l'appel de plusieurs syndicats de gardiens de la paix, devant l'hôtel de police de Grasse en solidarité avec deux agents de la brigade anticriminalité (BAC) condamnés à des peines de prison avec sursis dans l'affaire Hakim Ajimi.  Des peines de 18 et 24 mois de prison avec sursis ont été prononcées à l'encontre des deux fonctionnaires de la BAC impliqués dans le décès par asphyxie lente d'Hakim Ajimi, lors d'une interpellation violente à Grasse en 2008. Un policier municipal venu leur prêter main-forte a également été condamné à six mois de prison avec sursis. . AFP PHOTO / VALERY HACHE (Photo by Valery HACHE / AFP)

FAITS DIVERS - Le « prédateur des bois » retrouvé et incarcéré. Un homme de 62 ans, soupçonné de cinq viols sur des adolescentes commis entre décembre 1998 et juin 2008 en Charente-Maritime et dans la région parisienne, a été mis en examen et placé en détention provisoire ce jeudi 15 décembre, a indiqué une source judiciaire.

L’homme, a été interpellé en Seine-et-Marne, selon franceinfo qui a révélé son arrestation. Les faits concernent le viol avec arme, l’enlèvement et la séquestration de cinq adolescentes ainsi que des vols avec arme pour deux d’entre elles.

Il a été identifié et interpellé notamment avec le concours des Américains du FBI, grâce à l’analyse génétique réalisée à partir de spermatozoïdes retrouvés sur les cinq victimes, a indiqué dans un communiqué la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau.

Ses victimes enlevées en ville et violées en forêt

La police nationale avait lancé en avril 2019 un appel à témoin pour retrouver ce suspect qui agissait « à chaque fois » selon « le même mode opératoire », avait expliqué à l’époque Philippe Guichard de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), chargé des investigations.

« Le prédateur des bois » enlevait ses victimes, âgées de 15 à 19 ans, en ville, puis les conduisait dans un bois avant de les violer et de les relâcher. « Il a agi à visage découvert et son ADN a été retrouvé à chaque fois », avait rappelé Philippe Guichard.

Dans l’appel à témoin, l’homme est décrit comme âgé de 60 ans environ, de type européen, mesurant « entre 1m80 et 1m90 », avec des « yeux bleus très clairs », un « regard acier », un « visage émacié » avec des « rides frontales » et des « cheveux grisonnants ».

L’appel à témoin était accompagné d’un portrait-robot du suspect réalisé par un logiciel le rendant plus réaliste. Une source proche de l’enquête a précisé à l’AFP que ce ne sont pas l’appel à témoin et le portrait-robot qui ont permis d’interpeller le suspect, sans donner plus de détails.

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