Pouvoir d’achat : les 7 principaux changements à partir du 1er janvier 2024

MIEUX DÉPENSER - Qui dit nouvelle année, dit nombreux changements. Voici ceux qui auront un impact direct sur votre pouvoir d’achat.

Du changement pour « MaPrimeRénov"

1/ Du changement pour "MaPrimeRénov"

L’aide proposée par l’État à destination des propriétaires désireux de réaliser des travaux de rénovation énergétique évolue. À compter du 1er janvier 2024, le dispositif entend privilégier les propriétaires qui lancent des rénovations d’ampleur. Comme le rappelle RMC, il y aura trois conditions pour bénéficier de "MaPrimeRénov" : l’installation d’un système de chauffage à énergies renouvelables, la réalisation d’au moins deux types de travaux différents et une rénovation globale de son logement.

En conséquence, les propriétaires qui engagent seulement des travaux d’isolation seront moins remboursés en 2024. À l’inverse, ceux qui partent pour des gros travaux toucheront plus d’argent. "Dans la configuration la plus favorable, un ménage à revenu très modeste pourra toucher jusque’à 63 000 euros d’aides s’il engage des travaux d’au moins 70 000 euros HT", précise Effy, leader de la rénovation énergétique en ligne, au Parisien.


2/ Le SMIC va augmenter de 15 euros nets

Comme chaque année, les plus de 3 millions de personnes payées au Smic en France (17,3% des salariés du privé) vont bénéficier de l’augmentation automatique de 1,13%. À partir du 1er janvier, le salaire minimum horaire passera de 11,52€ à 11,65€. En net, un salarié au Smic à temps plein touchera 1 398,69 euros, contre 1 383,08 euros aujourd’hui. Le gouvernement a choisi de s’en tenir à la revalorisation légale, sans coup de pouce supplémentaire pour les bas salaires.


3/ Carte grise : les tarifs flambent

+31% en Normandie, +19% en Île-de-France, +10,4 % en Centre-Val de Loire… Les automobilistes font grise mine. Le montant du cheval fiscal, qui sert de base au calcul de la carte grise, va augmenter de manière significative dans plusieurs régions. Le président de la région Normandie, Hervé Morin, s’est justifié en rappelant que le tarif initial de 35 euros était "historiquement bas". Les Normands paieront désormais 46 euros pour avoir le droit de circuler. C’est en Bretagne que cette taxe fixée par les régions est la plus élevée, elle coûte 55 euros pour chaque véhicule. Une raison de plus d'acheter sa voiture en décembre.

VIDÉO - Demande de carte grise : prix, délai et changement d’adresse


4/ Les pensions de retraite en hausse

Fin septembre, Bruno Le Maire annonçait une revalorisation des pensions de 5,2% pour "protéger tous les retraités contre l’inflation". Finalement, la revalorisation a très légèrement été revue à la hausse puisqu’elle sera de 5,3% d’après le site gouvernemental dédié aux retraites.

De son côté, l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ex-minimum vieillesse), le plancher de ressources prévu pour toutes les personnes âgées, passera pour une personne seule à 1 012€ par mois contre 961,08€ actuellement. Pour deux personnes, le montant atteint désormais 1 571,20€ contre 1 492,08€ auparavant.


5/ Coup de pouce pour les courses

Les salariés souhaitaient son prolongement, les restaurateurs appelaient à un retour aux anciennes règles : les premiers ont été entendus. Le Parlement a adopté en début de semaine la prolongation jusqu’à fin 2024 d’une dérogation qui permet d’utiliser les tickets-restaurants pour acheter tous les produits alimentaires. Mis en place en 2022, ce dispositif permet à quelque 5,4 millions de salariés en France d'utiliser leurs "tickets resto" pour acheter en rayon des produits non directement consommables (farine, pâtes, riz, viande, etc…). À l’origine, les titres-restaurant étaient réservés aux produits directement consommables (plats préparés, sandwichs….) en plus évidemment des restaurants.


6/ Le RSA augmente

Plusieurs minima sociaux vont être réévalués en 2024. Le revenu de solidarité active (RSA) s’établira dès le 1er janvier 2024 à 635,70 euros pour une personne seule (607,70 euros en 2023) et 953,56 euros pour deux personnes (911,62 euros en 2023).


7/ Le PEL revalorisé

Quand on parle d’épargne, le PEL s’impose comme l’un des placements préférés des Français. Le 1er janvier prochain, le taux du Plan épargne logement (PEL) va être revalorisé de 2 à 2,25% pour les nouveaux souscripteurs. Son attractivité a perdu un peu de son éclat puisque seuls 10,5 millions de Français en possèdent un contre 12 millions il y a deux ans. Comme son nom l’indique, le Plan épargne logement est particulièrement intéressant pour ceux qui ont un projet immobilier puisqu'ils peuvent bénéficier d'un prêt à un taux avantageux.

VIDÉO - Salaire : voici le nouveau montant du Smic au 1er janvier 2024