Pourquoi parle-t-on de « diplomatie des otages » ?

Téhéran, novembre 1979 : une cinquantaine de diplomates américains sont détenus 444 jours durant, dans des conditions pénibles ; leur libération fait alors l'objet d'un « monnayage » via la restitution par les États-Unis de 3 milliards de dollars d'avoirs iraniens gelés dans les banques américaines et la promesse de ne pas poursuivre l'Iran devant la Cour internationale de justice. Quatre décennies plus tard, sept ressortissants français ou franco-iraniens sont détenus en Iran (pour des accusations d'activités illicites dont on peut douter du bien-fondé) ; ces derniers mois, les médias se sont également fait l'écho de la situation dramatique du Belge Olivier Vandecasteele dans ce même pays, ...