Pourquoi le Bic est-il devenu mythique ?

T'as pas un Bic ? Cette question qui traverse les générations – même si elle se pose de moins en moins à l'ère des smartphones – trouve son origine dans une histoire plus ou moins bien connue, et qu'un joli livre vient remettre au-devant de la scène du design : dans Pourquoi c'est connu, Vincent Brocvielle a eu la bonne idée de passer en revue les objets les plus cultes, et parmi eux, bien entendu, ce cher Bic.

Tout commence par un brevet, déposé en 1938 par l'idée géniale d'un homme qui ne l'est pas moins, le Hongrois Laszlo Jozsef Biro (1899-1985), un journaliste qui, remarquant combien l'encre des journaux sèche vite, s'associe à son frère György, chimiste, pour trouver une solution : Eurêka, la voilà, sous la forme d'une bille roulant librement dans un support et qui s'imbibe d'encre, laquelle s'écoule alors directement sur le papier.

À l'abri des fuites

Le Français Marcel Bich, qui vient de créer la société Bic, rachète le brevet de Biro en 1949 et lance le Bic Cristal, un tube transparent, comme son nom l'indique, permettant d'indiquer le niveau de l'encre. Si vous ne l'aviez pas remarqué, regardez de près le Bic que vous avez sûrement laissé traîner quelque part et voyez le petit trou sur le tube grâce auquel, par équilibre de la pression d'air, le stylo-bille reste à l'abri des fuites !

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