La pop star Elyanna ou la fierté de “chanter en arabe à Coachella, aux États-Unis”

“Nous présentons une nouvelle culture et nous veillons à ce que tout le monde nous entende, partout dans le monde”, affirme la chanteuse Chilo-Palestinienne Elyanna dans une interview accordée au site Arab News, à l’occasion de sa venue au festival de Coachella, qui a lieu cette année du 14 au 23 avril. L’enthousiasme de la pop star est partagé par la presse du Moyen-Orient, qui s’enorgueillit de son concert, comportant uniquement des chansons en arabe, lors de cet événement californien très populaire.

Et pour cause : à seulement 21 ans, Elyanna est l’une des rarissimes artistes arabes à s’être produite à Coachella. Avant elle, la DJ palestinienne Sama ou le rappeur américano-marocain French Montana avaient notamment été conviés au festival.

Durant son concert, samedi 15 avril, Elyanna a “présenté un nouveau single, Janene Orr, et chanté des titres égyptiens de son enfance, avec son frère Feras au clavier”, relate le site New Arab.

Ayant à cœur de faire briller son héritage palestinien, la pop star “a fait flotter un keffieh, foulard communément symbolique de la résistance palestinienne, au son retentissant de ses fans dans le public”, note le site, qui rapporte les commentaires enthousiastes des internautes arabes.

Un héritage multiple

La jeune femme, qui a grandi entre Nazareth, le Chili et les États-Unis, mêle dans sa musique “des rythmes arabes et occidentaux, ce qu’elle attribue à son enfance multinationale”, résume Arab News.

Elian Marjieh, de son vrai nom, s’est fait connaître par des tubes et des featurings avec des artistes régionaux, comme Ghareeb Aley, enregistré avec le rappeur tunisien Balti. Elle s’est aussi produite lors de nombreux festivals au Moyen-Orient et au Maghreb.

Son ascension sur la scène internationale marque un tournant dans sa carrière, avait-elle expliqué au média panarabe Al-Arabiya après sa prestation au festival Soundstorm, en décembre dernier en Arabie saoudite. Son ambition pour Coachella était de donner voix à sa culture palestinienne si “unique et belle”. “Ce n’est pas que pour moi, c’est aussi pouvoir chanter en arabe à Coachella, aux États-Unis. C’est dingue.”

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