Pop art, Brésil, Otan : les informations de la nuit

Décès du sculpteur new-yorkais Claes Oldenburg.Géant du pop art”, ainsi que le surnomme le magazine culturel en ligne Vulture, l’artiste d’origine suédoise, naturalisé américain en 1953, est mort lundi à 93 ans, dans son studio de Manhattan, sa ville d’adoption. Connu avant tout pour “ses sculptures monumentales d’objets quotidiens”, comme l’explique le New York Times dans sa nécrologie richement illustrée, ce facétieux pop artist a essaimé, à partir des années 1960, un nombre considérable d’œuvres dans l’espace public. Parmi ses plus importantes, on peut citer “Lipstick (Ascending) on Caterpillar Tracks”, un tube de rouge à lèvres dressé sur un tank en 1969, “avec des connotations phalliques et militaires évidentes, introduit sur le campus de Yale au moment où les protestations contre la guerre du Vietnam et le mouvement étudiant secouaient les universités du pays”, analyse la critique d’art Martha Schwendener. Ou encore ses immenses pinces à linge “Clothespin”, formant un 76 et érigées en 1976 à Philadelphie pour célébrer le bicentenaire de la Déclaration d’Indépendance. Voyant dans ses œuvres “davantage que la célébration de la banalité”, il les comparait à “une liste des divinités ou des choses sur lesquelles notre pensée mythologique contemporaine a été projetée”.

Au Brésil, Jair Bolsonaro remet en cause le système électoral. Le président brésilien, donné perdant dans les sondages, s’en est pris au système de vote électronique, devant plusieurs dizaines d’ambassadeurs étrangers. “Nous voulons corriger les défauts, nous voulons la transparence, une véritable démocratie”, a affirmé le président d’extrême droite qui rejoue son mandat en octobre. “Nous avons le temps de résoudre le problème avec la participation des forces armées”, a-t-il menacé avec une “voix douce pour tenter de tromper les étrangers”, note le quotidien brésilien Folha de São Paulo. “Il tente de faire ici ce que son idole Donald Trump n’a pas pu faire là-bas”, juge l’éditorialiste François Bragon. Lula, largement favori, déplore “des mensonges à l’encontre de notre démocratie”.

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