Pompéi livre de nouvelles fresques parfaitement conservées sur le thème de la guerre de Troie

Découverte dans une immense salle de banquet, une nouvelle série de fresques inspirées de la guerre de Troie ont été découvertes à Pompéi, a annoncé jeudi 11 avril 2024 le parc archéologique italien.

Pompéi est décidément un site intarissable. Jeudi 11 avril 2024, la direction du célèbre parc archéologique du sud de l’Italie a annoncé la découverte de nouvelles fresques dans ce qui semble être une gigantesque salle de banquet (15 mètres de long sur 6 mètres de large) d’une luxueuse habitation de la cité antique ensevelie sous les cendres du Vésuve en l’an 79 de notre ère. Mis au jour lors des fouilles actuellement en cours dans l'insula 10 de la Regio IX de la ville, ces décors somptueux présentent, sur fond noir, de nombreux sujets mythologiques inspirés de la guerre de Troie.

"Les murs étaient noirs pour éviter que la fumée des lampes à huile ne se voie sur les murs. Les gens se réunissaient ici pour festoyer après le coucher du soleil. La lumière vacillante des lampes à huile donnait l'impression que les images bougeaient, surtout après quelques verres de bon vin campanien", a expliqué le directeur du Parc archéologique de Pompéi, Gabriel Zuchtriegel, dans un communiqué.

Divertir les convives

Parmi les thèmes principaux de ces décors se retrouvent l’héroïsme, le destin et la façon dont les humains sont parfois en mesure de le faire tourner à leur avantage. On y retrouve ainsi les fameux personnages d’Hélène, femme du roi de Sparte Ménélas, et de Pâris, le prince troyen qui enleva cette dernière, déclenchant la guerre de Troie. Sont également présents Cassandre, sœur de Pâris, et le dieu Apollon, de qui elle a reçu le don de dire l'avenir même si ses prédictions ne seront jamais crues, y compris de sa famille. Elle avertit notamment en vain ses compatriotes que le cheval offert par les Grecs était un subterfuge qui conduirait Troie à sa perte.

Apollon et Cassandre, fille de Priam. Crédits : Handout/Parco Archeologico di Pompei press office/AFP

La présence fréquente de figures mythologiques dans les peintures des salles de séjour et de convivialité des maisons romaines avait précisément pour fonction sociale de divertir les invités et d'alimenter leurs conver[...]

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