La pollution aux phtalates expose à un risque d’accouchement prématuré

Les perturbateurs endoctriniens pourraient provoquer des accouchements prématurés. (Photo d'illustration).  - Credit:Remi WAFFLART / MAXPPP / Remi WAFFLART/MAXPPP/MAXPPP
Les perturbateurs endoctriniens pourraient provoquer des accouchements prématurés. (Photo d'illustration). - Credit:Remi WAFFLART / MAXPPP / Remi WAFFLART/MAXPPP/MAXPPP

Une enquête relayée par « Le Parisien » révèle que des perturbateurs endocriniens peuvent provoquer des accouchements prématurés.

La présence de composés chimiques appelés phtalates dans les matières plastiques et que l'on retrouve dans des aliments et des objets du quotidien (nourriture, vêtements, cosmétiques, jouets…) pourrait provoquer des accouchements prématurés, selon une étude relayée par Le Parisien. Ces phtalates sont considérés comme des perturbateurs endocriniens nocifs pour la santé, mais le lien direct entre une exposition à ces produits et ses conséquences sur les femmes attendant un bébé aux États-Unis n'avait pas encore été établi de manière certaine.

Des scientifiques se sont penchés sur le rôle joué par les perturbateurs endocriniens dans les accouchements prématurés entre 1983 et 2018 aux États-Unis en analysant les urines de 6 045 femmes enceintes. « La plupart des métabolites de phtalates ont été détectés chez plus de 96 % des participantes », note l'étude. Diminuer l'exposition aux phtalates, ne serait-ce qu'à 50 %, permettrait de baisser de près de 10 % les naissances avant terme, expliquent ses auteurs. Selon André Cicolella, président du Réseau environnement santé, « transposée à la France, cela permettrait d'éviter 7 200 naissances d'enfants prématurés, ce qui serait un gain de santé évident pour tout le monde ». En France, le nombre d'enfants qui naissent prématurément en France augmente chaque année de 1 % depuis 1995.

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