Polémique Oudéa-Castéra : de quoi la croisade contre l'école Stanislas est-elle le nom ?

L’Éducation nationale traverse une crise profonde qui, hélas, ne date pas d’hier. Nombreux sont ceux qui, à ce sujet, ont crié dans le désert pendant des décennies, en pure perte. Et puis, la situation est devenue trop grave pour continuer à être mise sous le tapis : le reste de la classe politique a fini par se réveiller.

Toute la classe politique ? Non. Une classe d’irréductibles idéologues résiste encore et toujours à la réalité. La gauche, préférant ne pas ouvrir les yeux sur l’effondrement du niveau des élèves français, s’est trouvée un nouveau bouc émissaire : le collège Stanislas, dont les excellents résultats et la réputation ne pouvaient qu’attirer les foudres des professionnels du ressentiment.

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La polémique autour des propos d’Amélie Oudéa-Castéra a permis à Mediapart d’exhumer un rapport de l’Inspection générale de l’Éducation nationale pointant des pratiques prétendument non conformes à la loi. Si ces irrégularités académiques se révélaient exactes, elles devront évidemment être rectifiées - et la direction de « Stan » a déjà annoncé s’y atteler.

Reste qu’il est frappant de constater l’indignation sélective d’une partie de la classe politique et médiatique. Il y a à peine plus d’un mois, la préfecture du Nord prenait la décision de mettre fin au contrat liant le lycée Averroès de Lille à l’État, cessant ainsi...


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