Pierre Palmade : la drogue, sa mauvaise compagne de vie

La terrible descente aux enfers de Pierre Palmade.  - Credit:guy Gios / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP
La terrible descente aux enfers de Pierre Palmade. - Credit:guy Gios / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

La drogue a toujours été la mauvaise compagne de route de Pierre Palmade. Il l'a reconnu lui-même, à travers de nombreuses interviews et son livre poignant, Dites à mon père que je suis célèbre (Harper Collins), publié il y a quatre ans. À la fois une autobiographie, un bilan de vie et un cri lancé à ce père médecin parti trop tôt, trop vite, dans un accident de voiture au retour d'un accouchement, quand Pierre Palmade avait seulement 8 ans…

Un deuil jamais vraiment fait, ajouté à un mal-être qui le ronge : dans les années 1980, le jeune Palmade a du mal à vivre son homosexualité, il cherche l'estime dans le regard des autres, quitte Bordeaux pour vivre ses rêves de théâtre à Paris, où il rencontre rapidement le succès… Et il tombe dans les excès, notamment l'alcool et la drogue, qu'on lui propose un soir en boîte de nuit. « Je plonge tête baissée, nous avait-il raconté en 2019. Le jour où j'ai commencé à mélanger la cocaïne et l'alcool, je n'ai plus eu peur d'être homo. Je m'en foutais, je ne me jugeais plus, la coke me désinhibait. J'ai pris ça pour un médicament, un petit champagne illégal, sans plus, alors qu'il s'agit d'une drogue très sournoise, qui prend son temps pour s'installer en vous… et qui vous empoisonne comme un cancer. »

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