«Petits» pays, grands athlètes: Amadou Dia Ba, Bruno Julie, le 7 fidjien, Ahmed al-Maktoum

À l'approche des Jeux olympiques de Paris 2024, RFI revient sur ces médaillés et médaillées qui ont mis la lumière sur leurs pays peu habitués à truster les podiums. Aujourd'hui, focus sur le Sénégalais Amadou Dia Ba, le Mauricien Bruno Julie, l’équipe de rugby à 7 des Fidji et l’Émirien Ahmed al-Maktoum.

Amadou Dia Ba, le Sénégalais qui défia les invincibles Américains en 1988

À jamais le premier ! Et aujourd’hui encore toujours le seul. Avant les JO de Paris, le Sénégal n’a dans son palmarès olympique qu’une seule médaille. Elle est l’œuvre d'Amadou Dia, médaillé d’argent aux JO de Séoul en 1988 sur 400 mètres haies. Cette médaille a été une quête pour le natif de Dakar qui a commencé sa carrière par le saut en hauteur. Présent aux JO de Los Angeles, quatre ans plus tôt, Dia Ba finit sur une frustrante cinquième place à une seconde du podium. « J'étais nouveau et j'ai fait des erreurs que j'aurais pu éviter, déclare-t-il plus tard. Alors avec mon entraîneur, nous nous sommes mis au travail pour décrocher la médaille. » Ce 25 septembre 1988, sur la piste du stade olympique de Séoul, le Sénégalais fait la course de sa vie et finit, pour quatre centièmes de secondes, derrière l'Américain André Phillips et devant Edwin Moses, champion olympique en titre et invaincu depuis 1976. De retour au Sénégal, l’auteur du plus grand exploit sportif de l’histoire du pays à l’époque, est accueilli comme un héros par le président de la République, Abdou Diouf. L’État lui octroie de nombreuses récompenses dont une maison et une voiture. Aujourd’hui, Amadou Dia Ba dirige, à Dakar, le Centre de développement africain de l'athlétisme (CDAA).

Le sept d’or des rugbymen fidjiens à Rio 2016


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