«Petits» pays, grands athlètes: Gabriel Tiacoh, les handballeuses du Monténégro, Anthony Nesty, Issaka Daboré

À l'approche des Jeux olympiques de Paris 2024, RFI revient sur ces médaillés et médaillées qui ont mis la lumière sur leurs pays peu habitués à truster les podiums. Aujourd'hui, focus sur l’Ivoirien Gabriel Tiacoh, l’équipe féminine de handball du Monténégro, le Surinamien Anthony Nesty, et le Nigérien Issaka Daboré.

Anthony Nesty, le Surinamien qui dompta l'Amérique à Séoul 1988

Il a hérité du surnom d'« Aradou », « le dieu de la foudre » en haoussa. Chez lui, il est toujours une légende. Issaka Daboré avait beau être un petit format (1,63 m, 64 kilos en poids de forme), il n'en reste pas moins un géant de la boxe au Niger. Premier sportif à représenter son pays aux Jeux olympiques en 1964 à Tokyo, il combat chez les moins de 67 kilos et se hisse jusqu'en quarts de finale. En 1968, à Mexico, Issaka Daboré est de retour, cette fois chez les moins de 63,5 kilos, et s'arrête au troisième tour. Sa troisième participation aux JO, en 1972 à Munich, le fait entrer dans l'histoire : toujours chez les moins de 63,5 kilos, le Nigérien bat par KO technique le Ghanéen Odartey Lawson et le Sud-Coréen Park Tai-Shik, avant de dominer aux points le Japonais Kyoji Shinohara. Seul le Bulgare Angel Angelov parvient à le stopper en demi-finale. Médaillé de bronze, Issaka Traoré attendra 2016 pour voir un compatriote, Abdoulrazak Issoufou Alfaga, ramener au Niger une deuxième médaille olympique avec l'argent en taekwondo. Peu avant son décès fin 2021 à 81 ans, le boxeur avait été honoré par le pouvoir nigérien pour son parcours admirable sur les rings.

Gabriel Tiacoh, l’ange ivoirien des JO de 1984

L’exploit argenté des handballeuses du Monténégro à Londres 2012


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