Perquisitions à la fédé espagnole: Rubiales assure ne pas avoir fui en République dominicaine pour éviter la prison

Le timing interroge, mais Luis Rubiales l'assure: il n'a pas fui la justice espagnole. Alors que plusieurs perquisitions ont eu lieu ce mercredi au siège de la Fédération espagnole de football (RFEF), ainsi qu'aux domiciles de dirigeants ou ex-dirigeants, dans le cadre d'une affaire de corruption présumée liée à l'organisation de la Supercoupe d'Espagne en Arabie saoudite, des médias espagnols ont indiqué que l'ancien président de la RFEF a échappé à une arrestation... car il est parti en République dominicaine.

Et en effet, Luis Rubiales n'était pas chez lui ce mercredi quand les policiers ont fouillé sa maison, mais bien dans les Caraïbes. Sauf que d'après l'intéressé, son séjour au soleil n'a rien à voir avec ce dossier.

"Je travaille en République dominicaine depuis des mois"

Isabel Rabago, journaliste pour Telecinco en Espagne, a ainsi partagé un message qui lui a été envoyé par Rubiales lui-même. "Je suis absolument surpris par tout cela", a réagi l'ex-patron du foot espagnol, contraint à la démission après le scandale du baiser forcé à Jenni Hermoso. "Je travaille en République dominicaine depuis des mois. Je suis sur place depuis plus d'un mois. Et ma famille devait venir passer les fêtes de Pâques avec moi."

Ces opérations menées par la Garde civile font partie d'une enquête pour des irrégularités dans les contrats ayant permis l'organisation de la Supercoupe d'Espagne en Arabie saoudite, signés alors par Luis Rubiales. Le royaume saoudien accueille depuis 2020 les demi-finales et la finale de la Supercoupe d'Espagne, moyennant quelque 40 millions d'euros par an, après un accord où la société Kosmos de l'ex-défenseur du FC Barcelone Gerard Piqué a servi d'intermédiaire.

Article original publié sur RMC Sport