Peinture : les contributions majeures de Sonia Delaunay à l'art abstrait

La petite enfance de Sonia Delaunay est entourée de zones d’ombre. Elle serait née sous le nom de Sara Illinichtna Stern en 1885, dans un petit village de l’Empire russe, près d’Odessa (Ukraine actuelle). Elle grandit au sein d’une famille juive modeste avant d’être confiée à un oncle de Saint-Pétersbourg, riche avocat. Elle y reçoit une éducation classique. Après deux ans d’études en Allemagne, fascinée par l’impressionnisme, elle rejoint Paris à 20 ans. Son talent s’épanouit dans l’effervescence de la Belle Époque. Elle s’inspire de Gauguin et de Van Gogh. Puis la rencontre de son mari, le peintre Robert Delaunay, porte son art vers des formes avant-gardistes qui débordent de la peinture pour toucher aux tissus et aux décors muraux. Les associations de couleurs sont sa marque. Avec le temps, elle l’exprime dans l’abstraction, posture politique face à la montée du nazisme. Veuve en 1941, elle passera les décennies suivantes à faire reconnaître l’œuvre de Robert, acquérant elle-même une immense stature de peintre, créatrice et décoratrice.

La peintre n’a jamais confié tous ses secrets. On sait que son oncle Henri Terk, dont la femme ne peut avoir d’enfant, l’adopte à l’âge de 5 ans. À Saint-Pétersbourg, elle lit Spinoza et s’ouvre aux arts. À l’académie de Karlsruhe, elle acquiert une culture picturale dépouillée de l’académisme. Ses premières œuvres, une série finlandaise inspirée par ses séjours dans ce pays, révèlent déjà un talent original. Mais c’est à Paris que sa créativité (...)

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