Le passé familial trouble de Mary Kay Letourneau, des années avant sa liaison avec son jeune élève

Un documentaire diffusé aux Etats-Unis s’intéresse à la vie de Mary Kay Letourneau, cette ancienne professeure condamnée pour avoir abusé de son élève mineur. Il fait de nouvelles révélations sur le père de celle qui est morte en 2020.

Avant de faire la Une des médias du monde entier dans les années 1990, Mary Kay Letourneau avait déjà connu un scandale familial. Un documentaire diffusé le 28 août prochain à la télévision américaine s’intéresse à la vie de cette ancienne professeure condamnée pour avoir abusé sexuellement de son élève mineur, avec qui elle a fini par avoir deux enfants. Il fait notamment des révélations sur le père de l’Américaine morte en 2020 d’un cancer .

Mary Kay Letourneau était la fille d’un homme politique ultra conservateur, John G. Schmitz. Ce Républicain fut membre de la Chambre des représentants des États-Unis après avoir siégé au Sénat de l'État de Californie. Adepte des controverses, il avait été renvoyé d’un groupe de militants de droite en raison de sa rhétorique extrémiste. Mais ce père qui en apparence prônait l’idée d’une famille stricte et traditionaliste, cachait lui-même de lourds secrets. Egalement professeur de sciences politiques au Santa Ana College, il avait été révélé en juillet 1982 qu’il entretenait une relation extra-conjugale avec l’une de ses anciennes élèves, Carla Stuckle, avec qui il a même eu deux enfants. «Il s'est révélé être un hypocrite. Non seulement il trompe sa femme et a cette liaison à long terme avec une ancienne élève, mais il a même des enfants avec elle. Il a une seconde vie secrète», explique la journaliste Linda Byron dans le documentaire dont le magazine «People » partage un extrait.

C’est cette histoire qui aurait traumatisé Mary Kay Letourneau, «qui, au dire de tous, a été dévastée par la trahison de son père». «J'ai remarqué un changement très, très palpable en elle après que l'histoire de son père a éclaté. Toute la façade de la famille s'est effondrée et c'était comme si(...)


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