Pascal Bruckner n’a pas diffamé Rokhaya Diallo, tranche la justice

Pascal Bruckner. Celui-ci était poursuivi par la militante féministe et décolonialiste Rokhaya Diallo, qui l’accusait de « complicité de diffamation » pour des propos tenus au cours d’un débat télévisé, le 21 octobre 2020, sur Arte.  - Credit:ISOPIX/SIPA
Pascal Bruckner. Celui-ci était poursuivi par la militante féministe et décolonialiste Rokhaya Diallo, qui l’accusait de « complicité de diffamation » pour des propos tenus au cours d’un débat télévisé, le 21 octobre 2020, sur Arte. - Credit:ISOPIX/SIPA

Relaxé. La 17e chambre du tribunal judiciaire de Paris, spécialisée dans les affaires de presse, a « renvoyé des fins de la poursuite » le romancier et essayiste Pascal Bruckner. Celui-ci était poursuivi par la militante féministe et décolonialiste Rokhaya Diallo, cofondatrice du mouvement Les Indivisibles, qui l'accusait de « complicité de diffamation » pour des propos tenus au cours d'un débat télévisé, le 21 octobre 2020, sur Arte.

« L'homme blanc est-il forcément coupable ? » se demandaient les invités de l'émission 28 Minutes. Les échanges s'étaient envenimés quand Pascal Bruckner, évoquant une tribune hostile à Charlie Hebdo initiée en 2011 par Les Indigènes de la République, accusa Rokhaya Diallo – qui l'avait signée – d'avoir « avec d'autres […] armé le bras des tueurs ».

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Dans la nuit du 1er au 2 novembre 2011, un cocktail Molotov avait été lancé contre l'immeuble parisien du journal. La tribune, diffusée quelques jours après cet incendie criminel, accusait l'équipe de Charlie Hebdo d'« obsession islamophobe », complice d'un « État national laïque », opposé notamment au port du foulard islamique dans les lieux publics.

Quatre ans plus tard, un autre attentat, cette fois terroriste, et tragiquement meurtrier, était perpétré au siège du même journal, tuant douze membres de son équipe, dont huit journalistes et dessinateurs, tombés sous les balles des frères Kouachi.

Un débat « d'in [...] Lire la suite