Comment « Le Péril jeune » est devenu culte

La joyeuse bande du Péril jeune, de Cédric Klapisch.  - Credit:Vertigo Production/La Sept/Arte
La joyeuse bande du Péril jeune, de Cédric Klapisch. - Credit:Vertigo Production/La Sept/Arte

Un bijou made in France revient briller dans les salles. Ce mercredi 2 août ressort, dans une superbe version restaurée, Le Péril jeune, le deuxième long-métrage de Cédric Klapisch. Tournée en 1993, diffusée sur Arte en 1994 et distribuée dans les cinémas en 1995, cette œuvre fait l'objet de la part du public d'un amour passionnel qui n'a jamais faibli. Il faut dire que cette chronique autour de l'amitié entre cinq lycéens des années 1970, à la fois légère et grave, drôle et sensible, a touché droit au cœur des spectateurs. Mais comment expliquer sa longévité ?

Quand le film démarre, Alain (Vincent Elbaz), Bruno (Julien Lambroschini), Léon (Joachim Lombard) et Momo (Nicolas Koretzky), jeunes adultes, se retrouvent dans la salle d'attente d'un service de maternité. Proches par le passé, ils se sont perdus de vue avec le temps. S'ils sont là, c'est parce que Sophie (Élodie Bouchez), une ancienne camarade, s'apprête à accoucher et que le père de l'enfant, décédé un mois auparavant d'une overdose, n'est autre que Tomasi (Romain Duris), le cinquième – et le pilier – de la bande qu'ils formaient au lycée Montesquieu, à Paris.

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